Un drame rarissime secoue le monde de la boxe : Shigetoshi Kotari et Hiromasa Urakawa, tous deux âgés de 28 ans, sont décédés des suites de lésions cérébrales survenues le 2 août dernier lors d’une même soirée de boxe au Korakuen Hall de Tokyo.
Shigetoshi Kotari s’était confronté au champion OPBF (Oriental and Pacific Boxing Federation) des super plumes, Yamato Hata, dans un combat de 12 rounds achevé sur un match nul. Immédiatement après le verdict, Kotari s’est effondré. Il a subi une chirurgie urgente pour un hématome sous-dural, mais est décédé six jours plus tard.
De son côté, Hiromasa Urakawa affrontait Yoji Saito et a été mis KO au 8ᵉ round. Lui aussi a subi une intervention neurochirurgicale similaire, mais n’a pas survécu, succombant au lendemain de l’annonce de la mort de Kotari.
Répercussions immédiates et mesures d’urgence
Ces décès ont provoqué une onde de choc. Les fédérations WBO et WBC ont exprimé leurs condoléances, qualifiant les deux jeunes athlètes de véritables guerriers.
Immédiatement, l’OPBF a réduit la durée maximale des combats de titre de 12 à 10 rounds.
La Commission japonaise de boxe (JBC) a convoqué une réunion extraordinaire pour renforcer la sécurité des boxeurs. Parmi les mesures envisagées : contrôle de l’hydratation par analyse d’urine, limitation drastique des pertes de poids rapides, présence obligatoire d’ambulances et capacité chirurgicale d’urgence sur les événements.
Contexte et enjeu
Cet été 2025 marque une série tragique de morts dans le ring. Déjà en février, le boxeur irlandais John Cooney avait succombé à une lésion cérébrale survenue en combat en Irlande.
L’onde de choc provoquée par ces récents événements place la question de la sécurité au cœur des débats. Déshydratation extrême et pertes de poids brutales avant la pesée apparaissent désormais comme des facteurs aggravants de traumatismes crâniens.
