Phénomène assez en vogue ces dernières années, le nombre d’arrêts cardiaques semble s’accroitre en ce moment. Observée autour de nous ou en se penchant sur les cas qui touchent les sportifs et qui sont donc médiatisés, cette tendance peut être prouvée scientifiquement.
Un arrêt cardiaque se manifeste par une perte de conscience soudaine accompagnée de l’absence de pouls, due à l’incapacité subite du cœur à pomper le sang vers le cerveau et le reste du corps. Sans intervention médicale rapide, cet état peut être fatal en quelques minutes.
Sur X, plusieurs utilisateurs, à l’image de cette infirmière, observent une croissance des cas d’arrêts cardiaques, mais aussi de cancers.
Pour appuyer ce témoignage, voici l’avis du Dr Peter McCullough. Ce cardiologue américain a travaillé l’impact de l’obésité sur les maladies cardiaques. Il est coéditeur de Reviews in Cardiovascular Medicine et éditeur associé de l‘American Journal of Cardiology and Cardiorenal Medicine. Il fait le lien entre les arrêts cardiaques et le vaccin COVID, proposé majoritairement par des entreprises affiliées au Forum Économique Mondial, comme Pfizer, AstraZeneca ou encore Johnson and Johnson. Il démontre sa théorie en rappelant que “le nombre moyen d’arrêts cardiaques dans les ligues européennes de football était de 29 par an. La moyenne annuelle actuelle est maintenant de 1598 arrêts cardiaques parmi les footballeurs européens, dont 1101 mortels« . Une multiplication par 55, dans ce cas précis qui concerne les athlètes en Europe qui pratiquent le football, comme le Monténégrin Matija Sarkic, décédé “de cause naturelle” à 26 ans ce samedi 15 juin, qui était le gardien de but de l’équipe de deuxième division anglaise Milwall FC.
Une explication scientifique ?
L’augmentation des arrêts cardiaques peut être attribuée à plusieurs facteurs, y compris des changements dans la santé publique, des conditions environnementales et des comportements individuels. En effet, l’augmentation de l’espérance de vie signifie qu’une plus grande proportion de la population est âgée. Les personnes âgées sont plus susceptibles de souffrir de maladies cardiovasculaires, ce qui augmente le risque d’arrêt cardiaque. La multiplication des maladies chroniques telles que le diabète, l’hypertension et l’obésité contribue aussi à l’augmentation des arrêts cardiaques. Ensuite, comme l’expliquait une étude de The Lancet, la pollution de l’air et l’exposition à des températures extrêmes peuvent augmenter le risque d’arrêt cardiaque. Dernier facteur à ne pas négliger : la sédentarité, qui peut aussi se corréler avec le stress chronique, qui sont dues à notre mode de vie en Occident notamment. Une méta-analyse publiée dans The European Heart Journal a trouvé que le stress psychologique est associé à une augmentation de 48% du risque de maladies cardiovasculaires et d’arrêt cardiaque. La revue Circulation, quant à elle a publié une étude montrant que l’inactivité physique est un facteur de risque majeur pour les maladies cardiaques, ce qui peut mener à un arrêt cardiaque.
Les chiffres de ces dernières années
Une étude, publiée en 2019 dans l’American Journal of Medicine, a révélé que parmi plus de 2 000 jeunes adultes hospitalisés pour un arrêt cardiaque entre 2000 et 2016 dans deux hôpitaux américains, 20 % avaient 40 ans ou moins. La proportion de ce groupe a augmenté de 2 % chaque année au cours de la dernière décennie.
Par ailleurs, une augmentation des cas de maladies cardiovasculaires chez les jeunes adultes en 2020 et 2021 a entraîné une baisse de plus de 4 % de l’espérance de vie aux États-Unis, selon un éditorial publié en mars dernier sur le site de la revue médicale JAMA Network. En 2021, on a pu constater une surmortalité exponentielle chez les jeunes aux États-Unis, selon US Mortality.com.