Abdelkader Aït-Ouarabi, connu sous le nom du général Hassan, a été nommé chef des renseignements intérieurs en Algérie. Il devient ainsi le cinquième responsable à occuper ce poste depuis l’arrivée d’Abdelmadjid Tebboune à la présidence en décembre 2019.
Le général Hassan n’est pas un novice dans les cercles du renseignement algérien. Son expérience remontant à plusieurs décennies dans les services secrets lui confère une légitimité particulière. Ancien membre des forces spéciales, il s’est forgé une réputation au cours des années 1990, période des violences islamistes en Algérie.
les défis actuels des renseignements algériens
La nomination du général Hassan intervient dans un contexte de défis multiples pour les services de renseignement en Algérie. Le pays fait face non seulement aux menaces internes, mais aussi aux enjeux régionaux, notamment les tensions au Sahel et les pressions migratoires. Les réorganisations fréquentes à la tête du renseignement depuis 2019 témoignent d’une stratégie mouvante visant à adapter les structures sécuritaires aux impératifs contemporains.
une présidence en quête de stabilité
La présidence d’Abdelmadjid Tebboune cherche à établir une stabilité institutionnelle après une série de changements rapides au sein des services de sécurité. En nommant Abdelkader Aït-Ouarabi, elle pourrait vouloir renforcer son emprise sur cet appareil stratégique essentiel à la gestion du pouvoir en Algérie. L’arrivée de ce vétéran pourrait signaler une volonté de consolider l’efficacité opérationnelle face aux défis actuels.
Source : Le Monde.