Né Jorge Mario Bergoglio, le Pape François et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, s’est éteint ce lundi de Pâques 21 avril 2025, à l’âge de 88 ans au Vatican. Son décès marque la fin d’un pontificat de douze années au cours desquelles l’Église catholique a connu des mutations majeures sur le fond comme sur la forme. Mais au-delà de l’hommage religieux et institutionnel, son parcours soulève de nombreuses questions sur ses liens avec l’élite mondialiste, son rôle controversé pendant la dictature argentine et son alignement idéologique avec les objectifs du FEM.
François fut le premier pape issu de la Compagnie de Jésus, un ordre religieux historiquement influent dans les sphères intellectuelles et politiques, et parfois critiqué pour son opacité. Cette appartenance à elle seule soulève des questions sur son élection, d’autant plus qu’il a remplacé le pape Benoît XVI le 13 mars 2013 après sa renonciation.
La succession de Benoît XVI
Ce remplacement est intervenu après l’affaire « Vatileaks » qui a éclaté en 2012. Il s’agit d’une fuite de documents révélant des lettres de Carlo Maria Viganò au pape, dans lesquelles il dénonçait des pratiques douteuses avant d’être exilé comme à Washington. Il était notamment question de tensions sur la gestion de la Banque du Vatican (IOR), dont le président Ettore Gotti Tedeschi a été limogé et de scandales sexuels, et les négociations avec les intégristes. Les deux hommes ont d’ailleurs échangé à ce sujet le 23 mars 2013 lors d’une rencontre sans précédent dans l’histoire de la chrétienté. Le journal italien La Repubblica avait alors évoqué un lobby gay comme cause potentielle de la renonciation du pape Benoît XVI.
Un Pape aligné sur l’agenda mondial
Le Pape a multiplié ses prises de position audacieuses en faveur des plus pauvres, de la protection de la planète, des migrants et de la justice sociale. Choisissant le nom de François en hommage à François d’Assise, il s’est voulu le pape des marges, de l’humilité, et du dialogue, mais ces thématiques, présentées sous un angle pastoral, coïncidèrent souvent avec les lignes directrices promues par le système des Nations unies, les grandes ONG internationales et les cercles de réflexion transnationaux. Il a notamment soutenu la nécessité d’une « nouvelle gouvernance mondiale » pour faire face aux défis du XXIe siècle, dans le droit fil de la vision promue à Davos ou par « Notre Programme Commun », la réforme sur laquelle se sont engagés les états-membres de l’ONU du contributeur du FEM et membre du gropupe Bilderberg, António Guterres.
Sous son impulsion, l’Église a tenté de se réformer en profondeur, notamment à travers la constitution Praedicate Evangelium, qui a redéfini la gouvernance du Vatican. Il a également créé un nombre record de cardinaux issus des « périphéries », bouleversant les équilibres géopolitiques au sein du Sacré Collège. Que dire également du Synode sur l’avenir de l’Eglise instaurant sept nouveaux péchés qui semblent inspirés par l’agenda inclusif du WEF (péché contre la création, péché contre les peuples indigènes et les migrants, péché contre les femmes…) ou encore de ses prises de positions contre la désinformation, qu’il a qualifié au mois d’aout 2023 de « premier péché du journalisme ».
Lors du Synode sur la Synodalité, il a suscité la polémique en affirmant qu’il y avait trop d’homosexuels dans l »Eglise, mais cela ne l’a pas empêché de faire entrer le 8 décembre 2024 le cardinal Timothy Radcliffe, un défenseur de la cause LGBT, au Collège des Cardinaux. En 2015, il avait même reçu un homme transgenre rejeté par sa famille, et qui était venu avec sa compagne pour lui demander du soutien. Le pape avait alors indiqué qu’il ne souhaitait par revoir la position de l’Église sur la transidentité et l’homosexualité, mais qu’il souhaitait créer une « nouvelle culture » dans cette dernière, « plus accueillante » pour les personnes homosexuelles et transgenres alors que le contributeur du FEM, George Soros est accusé par des personnalités telles qu’Elon Musk de faire la promotion de la transidentité via sa fondation, Open Society, membre du WEF.
Le Pape François avait pris l’initiative d’envoyer des cardinaux participer chaque année au Forum de Davos. Le cardinal Parolin, actuel Secrétaire d’État et n°2 du Vatican et favori pour sa succession si est rendu en 2017. Le Cardinal et contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Peter Kodwo Turkson, s’y est rendu à cinq reprises. En 2018, le pape François s’est même rendu dans la station helvétique. Lors de l’édition 2025 du Forum économique mondial, c’est Turkson, qui a porté un message du souverain pontife dans les alpes afin de partager sa vision sur l’intelligence artificielle (IA) et ses implications éthiques, humaines et sociales. La régulation de l’IA est l’un des thèmes principaux des dernières éditions des réunions du WEF et du groupe Bilderberg.
Autre élément troublant, dimanche, lors de la visite en du vice-président américain JD Vance, qui s’est rendu à la réunion du groupe Bilderberg de 2017, le Pape François lui a offert des chocolats Ferrero Kinder, plutôt que de se fournir chez un chocolatier romain. Le contributeur du FEM, Joe Biden avait également accueilli Giorgia Meloni, membre des Instituas Aspen dirigés par le contributeur du FEM, Daniel R. Porterfield, avec des Ferrero Rocher, dans ce qui semble devenu un signe de ralliement de l’élite mondialiste, alors que Ferrero International a pris part en 2019 à une table ronde sur l’avenir du travail organisée par le World Business Council for Sustainable Development (WBCSD) lors du sommet de Davos.
Son rôle durant la crise sanitaire
En 2018, le Pape a aussi rencontré le Dr Tedros, Secrétaire général de l’OMS et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, afin d’explorer des stratégies pour garantir un accès universel aux soins de santé comme le mentionnait un communiqué de l’OMS.
François a annoncé le 20 mars 2020 le lancement de la Commission COVID-19 du Vatican sous l’égide du Dicastère pour le service du développement humain intégral, pour penser l’après-Covid, une démarche qui n’est pas sans rappeler le « Grand reset » cher à Klaus Schwab, fondateur du Forum économique mondial et ancien membre du comité de pilotage du groupe Bilderberg.
En mai 2020, le Saint-Siège a fait un don au fonds d’urgence de l’OMS pour la lutte contre la COVID-19. Le Pape a ensuite rencontré une nouvelle fois le Dr Tedros, le 24 juillet 2020, pour discuter de la préparation mondiale aux urgences sanitaires et des négociations sur un nouvel accord sur la pandémie.
Le 15 septembre 2021, il a critiqué les cardinaux qui ne voulaient pas se faire vacciner contre le Covid-19 par des vaccins à ARNm qui convoquait le libre arbitre, les traitants même de négationniste et affirmant : «On est en train d’étudier comment les aider.»
Les scandales sexuels durant son pontificat
Depuis le début du pontificat du pape François, plusieurs scandales ont secoué le Vatican. En 2017, le cardinal Francesco Coccopalmerio, ancien chef du Conseil pontifical pour les textes législatifs, a participé et aurait même organisé une orgie homosexuelle avec cocaïne dans un bâtiment du Vatican, mais il aurait été invité à partir discrètement avant les arrestations menées par la police vaticane. Pour nos confrères de LifeSiteNews qui sont largement revenu sur cet évènement, Coccopalmerio est proche de la franc-maçonnerie. Il a d’ailleurs participé à une conférence organisée à Milan par le Grand Orient d’Italie, la principale loge maçonnique du pays, aux côtés du Grand Maître Stefano Bisi et de prélats catholiques.
Un acteur de l’opération Condor ?
Le journaliste Paul L. Williams soutient que l’opération Gladio a contribué à l’ascension du Pape François, qui aurait selon lui des liens forts avec l’opération Condor menée entre autre par le contributeur du FEM et membre du groupe Bilderberg, Henry Kissinger. En 2005, le journaliste argentin Horacio Verbitsky, ancien membre des « Montoneros », une organisation politico-militaire péroniste active dans la lutte armée entre 1970 et 1979, devenu directeur du quotidien Pagina, a relancé la polémique en publiant « El Silencio ». Dans ce livre, il affirme notamment que le père Bergoglio qui était provincial des jésuites a collaboré avec la junte militaire et n’a pas tenté de libérer deux jésuites sous son autorité, Franz Jalics et Orlando Yorio.
Un pape despotique et contesté au sein de l’Eglise
Au sein de l’Eglise, il n’était guère ouvert à la contestation, comme en témoigne l’exemple du père Béninois, Jesusmary Missigbètò. Ce prêtre critique à l’égard des doctrines du souverain pontif, a annoncé sur Facebook le 6 mars dernier que le Vatican et l’Opus Dei avaient entamé un « processus canonique » visant à le « démettre » de ses fonctions sacerdotales.
Au mois de novembre 2024, lors de la réunion annuelle de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB) qui se déroulait à Baltimore, l’évêque Joseph Strickland a prononcé un discours critiquant les évêques américains jugés trop silencieux face à ce qu’il appellait les « faux messages » émanant du Vatican. Ce discours reflétait une fracture croissante entre certains leaders catholiques et les orientations actuelles de l’Église.
Une santé qui déclinait
Souffrant depuis plusieurs années de problèmes pulmonaires et d’une mobilité réduite, le pape François avait multiplié les hospitalisations depuis 2023. En février 2025, il avait été soigné pour une grave pneumonie bilatérale. Affaibli mais combatif, il était apparu au balcon de la place Saint-Pierre pour bénir les fidèles le jour de Pâques, la veille de sa mort.
Selon le certificat officiel dressé par le professeur Andrea Arcangeli, le pape est décédé d’un accident vasculaire cérébral ayant entraîné un coma et une défaillance cardiocirculatoire irréversible. Son décès a été constaté à l’aide d’un électrocardiogramme.
Une mort symbolique en plein cœur de Pâques
Le timing de sa mort, survenu le lundi de Pâques, n’échappe pas à la symbolique chrétienne : celle d’un cycle qui s’achève alors même que l’Église célèbre la résurrection. Pour beaucoup, le pape François restera un réformateur audacieux, mais pour d’autres, il symbolise l’entrée de l’Église dans une nouvelle ère où spiritualité et agenda mondial ne font plus qu’un.
Une figure clivante, saluée par l’élite mondialiste
De nombreuses personnalités politiques membres du Forum économique mondial telles qu’Emmanuel Macron, Ursula von der Leyen, Volodymyr Zelensky, Javier Milei, Pedro Sánchez, Donald Trump, William Ruto, Narendra Modi ou Joseph Aoun ont tenu à rendre hommage au Pape François.
Le directeur général de l’OMS et contributeur du FEM, le Dr Tedros se dit sur X « profondément attristé ». « J’ai eu l’honneur de le rencontrer à plusieurs reprises, et chaque fois, je me suis senti personnellement inspiré par son humilité. Notre monde en difficulté a besoin de davantage de dirigeants comme Sa Sainteté, pour défendre la paix et donner la priorité aux plus pauvres et aux plus vulnérables. »
Le roi Charles III qui s’est rendu à la réunion du groupe Bilderberg de 1986 se dit « très profondément attristé » et « très ému » d’avoir pu lui rendre visite au Vatican le 9 avril dernier.
Conformément à la tradition, les funérailles du pape François auront lieu après neuf jours de deuil (les novemdiales). Son corps sera exposé à la basilique Saint-Pierre à partir du 23 avril pour permettre aux fidèles de lui rendre hommage. Son successeur pourrait bien être proche du Forum économique mondial, puisque les contributeurs du FEM, Peter Kodwo Turkson ou Pietro Parolin font partie des favoris.
Sources : Ouest France, France Info.