Le gouvernement israélien a vivement réagi mardi 21 mai à la décision de l’Union européenne de réexaminer son accord de commerce et de coopération avec l’État hébreu. Le ministère des Affaires étrangères israélien a dénoncé une « incompréhension totale de la réalité complexe » à laquelle le pays est confronté à Gaza.
Dans une déclaration publiée sur X, Oren Marmorstein, porte-parole du ministère, a affirmé : « Cette guerre a été imposée à Israël par le Hamas. Critiquer Israël revient à encourager ce groupe terroriste à persister. » Il a ajouté que les accusations de violations des droits humains ignoraient la responsabilité du Hamas dans la poursuite du conflit.
Cette décision européenne, soutenue par 17 des 27 ministres des Affaires étrangères des États membres, s’appuie sur l’article 2 de l’accord UE–Israël, qui conditionne les relations bilatérales au respect des droits humains. La haute représentante Kaja Kallas a réaffirmé que « la situation humanitaire à Gaza est catastrophique » et que l’aide devait être délivrée « sans obstruction ».
Le Royaume-Uni a pour sa part suspendu ses négociations commerciales avec Israël et imposé des sanctions ciblées contre des colons en Cisjordanie, dénonçant une offensive « intolérable ».
Face à cette pression internationale croissante, Israël affirme vouloir maintenir un dialogue ouvert avec ses partenaires, mais rejette toute remise en cause de sa politique sécuritaire.