You are currently viewing Guerre en Ukraine : Fillon critique les Européens et remet en question l’image de Zelensky
François Fillon en 2010. Photo : @Marie-Lan Nguyen

Guerre en Ukraine : Fillon critique les Européens et remet en question l’image de Zelensky

L’ancien Premier ministre Français et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, François Fillon, longtemps resté discret dans le paysage médiatique, a fait son retour dans une interview accordée à Valeurs Actuelles publiée le 4 mars. S’il reconnaît que la Russie a commis une faute en envahissant l’Ukraine, il s’attarde surtout sur les responsabilités des Européens et du contributeur du FEM, Volodymyr Zelensky dans ce conflit.

François Fillon ne cache pas son scepticisme face à la politique européenne à l’égard de la Russie. Selon lui, « les Russes n’attendent plus rien de l’Europe avec laquelle les relations resteront durablement compromises ». Il critique notamment « l’accumulation absurde des sanctions » et « la mise en accusation de Vladimir Poutine » par la Cour pénale internationale, estimant que ces mesures ont rendu la rupture avec Moscou irréversible.

Zelensky, un héros contesté

L’ancien locataire de Matignon va plus loin en remettant en question l’image de Volodymyr Zelensky, qualifié par de nombreux Européens comme un symbole de la résistance face à l’agression russe. Pour Fillon, « il n’est pas le héros irréprochable magnifié par des Européens auxquels il procure le frisson d’un combat pour la liberté par procuration ». Il estime que le président ukrainien « porte une part de responsabilité » dans le déclenchement de la guerre et accuse ce dernier de refuser une issue diplomatique à un conflit qu’il juge impossible à gagner.

Les liens

François Fillon a entretenu des liens étroits avec la Russie après son retrait de la vie politique française. Après sa défaite à la présidentielle de 2017, François Fillon a rejoint les conseils d’administration de plusieurs entreprises russes Zarubezhneft, spécialisée dans l’exploitation pétrolière, sous le contrôle du Kremlin et Sibur, un géant russe de la pétrochimie qui a eu pour CEO, le contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Mikhail Karisalov, et dont dont certains actionnaires sont proches de Vladimir Poutine. Kirill Shamalov, ex-gendre du président russe, détient par exemple une partie de son capital.

Laisser un commentaire