You are currently viewing Genay : des militants écologistes s’introduisent sur le site Seveso de BASF, un homme interpellé

Genay : des militants écologistes s’introduisent sur le site Seveso de BASF, un homme interpellé

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:REGION
  • Commentaires de la publication :0 commentaire

Ce lundi matin à Genay, près de Lyon, des activistes du collectif « Les Faucheurs Volontaires » ont pénétré sur le site Seveso seuil haut de BASF Agri-Production. Ils entendaient dénoncer la production de pesticides interdits par l’UE mais exportés hors Europe. Une intervention rapide des gendarmes a mis fin à l’opération. Un militant a été placé en garde à vue.

Nouvelle action coup de poing pour le collectif écologiste « Les Faucheurs Volontaires ». Ce lundi matin, plusieurs dizaines de ses membres se sont introduits sans autorisation sur le site industriel classé Seveso seuil haut de BASF Agri-Production, au nord de Lyon. Objectif affiché : « une visite citoyenne » pour vérifier la présence de pesticides interdits par la loi Egalim, mais que la firme exporterait hors de l’Union européenne.

Une intrusion écourtée par les gendarmes

Alertées, les forces de l’ordre sont rapidement intervenues. Au total, 37 gendarmes et un hélicoptère ont été mobilisés pour sécuriser le site et procéder à l’évacuation des activistes. L’un d’eux, présenté comme l’organisateur de l’opération, a été interpellé et placé en garde à vue, a précisé la préfecture dans un communiqué.

La préfète du Rhône s’est félicitée de la réaction rapide des autorités, tout en condamnant fermement l’action du collectif : « Le site a été rapidement mis en sécurité. Ce type d’opération est inacceptable. »

Aucune trace de produit illégal

Selon les militants, l’opération n’a pas permis d’atteindre pleinement son objectif. « Nous n’avons pas trouvé de produit illégal, faute de temps. L’intervention des forces de l’ordre a été très rapide », a reconnu le collectif. Il dénonce toutefois « l’inaction des pouvoirs publics face à la production de substances hautement toxiques » et exige « des mesures strictes pour interdire l’exportation de ces produits bannis en Europe ».

Réaction de BASF : plainte à venir ?

De son côté, BASF condamne une action « dangereuse ». Le groupe chimique allemand affirme que cette intrusion aurait pu « mettre en danger le personnel du site, l’outil industriel, ainsi que les militants eux-mêmes. » L’entreprise se réserve le droit de déposer plainte. En 2022, déjà ciblée par les mêmes militants, BASF avait rappelé que « toutes les substances présentes sur le site sont légales et déclarées aux autorités françaises ».

Source : Le Progrès.

Laisser un commentaire