Lors de son intervention au podcast « Génération Do It Yourself » ce lundi 24 juin, le président français et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron, a continué de présenter son camp comme la meilleure solution contre l’extrême droite et l’extrême gauche, mais est encore monté d’un cran en agitant le spectre d’une guerre civile, comme l’avait fait avant lui, son soutien de la première heure et franc-maçon, Gérard Collomb.
Après la lettre ouverte aux Français diffusée par la presse quotidienne régionale dans laquelle le chef de l’État se présentait comme le garant de la République, face à l’extrême droite et l’extrême gauche, le président français était l’invité ce lundi 24 juin, du podcast « Génération Do It Yourself », dans lequel il a encore une fois renvoyé dos à dos le Rassemblement national (RN) et La France insoumise (LFI) « et ceux qui suivent » ces « deux extrêmes » dont les programmes vont mener, selon lui, « à la guerre civile ».
Macron a vivement critiqué les réponses de l’extrême droite et de l’extrême gauche aux problèmes de la société française. Il estime que les solutions proposées par le RN, en matière de sécurité, divisent la société parce qu’elles renvoient « les gens à une religion ou à une origine (…) divise et (…) pousse à la guerre civile« . De l’autre côté, il a reproché aux Insoumis de promouvoir « une forme de communautarisme » qui, selon lui, conduit à coup sur également des divisions à « la guerre civile derrière« .
Le président Macron reconnaît que ces partis répondent à de réelles préoccupations et colères parmi les Français, mais il a soutenu que leurs réponses exacerbent les tensions au lieu de les résoudre. Il a prôné une approche basée sur une plus grande efficacité dans le cadre de la République.
Dans son discours, Macron a appelé à une fermeté accrue dans les domaines où la République est absente, notamment en matière de sécurité et d’égalité des chances. Il a insisté sur le fait que les électeurs ne sont pas dupes et qu’ils comprendront les enjeux si les projets politiques sont clairement expliqués.
Le Young Global Leader du Forum économique mondial, Gabriel Attal évoque de possible pulsions violentes
Le Premier ministre et Young Global Leader du Forum économique mondial, Gabriel Attal, a également exprimé des inquiétudes similaires au micro de France 5 aujourd’hui, sans utiliser le terme de « guerre civile ». Attal, qui s’était opposé récemment à Raphaël Arnault, parachuté au nom de LFI et du Nouveau Front Populaire dans le Vaucluse, l’accusant de se nourrir de l’extrême droite et de l’alimenter, a une nouvelle fois accusé le RN et la LFI d’avoir la « haine comme carburant » et de participer « à dresser les uns contre les autres » avec une « forme de confessionnalisation de la politique ». Celui qui s’est rendu à la réunion Bilderberg 2023 a averti que la victoire de ces extrêmes pourrait libérer des pulsions violentes. Pour rappel, le fondateur du Forum économique mondial, Klaus Schwab, faisait partie du comité de pilotage du groupe Bilderberg, avant de créer le Forum économique mondial, avec l’aide d’un ancien maire de Lyon, Raymond Barre, lui aussi membre de ce groupe informel réunissant les puissants de ce monde lors d’une réunion annuelle.
L’historien Michel Wincock, proche de la Maçonnerie
La veille, l’historien Michel Wincock, professeur à Sciences Po Paris, où l’on retrouve le contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Bertrand Badie et par laquelle est passé Ghassan Salamé, avait accordé une interview à L’Express, dans laquelle il affirmait que « l’une des éventualités du RN au pouvoir pourrait être la guerre civile… ». « Je ne puis imaginer aujourd’hui un gouvernement par le Rassemblement national sans troubles profonds dans le pays », a précisé celui qui a coprésidé en 2015 avec l’ancien président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, la Mission sur l’avenir des institutions, qui donna lieu à 17 propositions visant à réformer les institutions de la 5e République. Spécialisé dans l’histoire du socialisme, de l’antisémitisme, du nationalisme et des mouvements d’extrême droite en France, Wincock est l’auteur de plusieurs livres, dont un ouvrage collectif sur les franc-maçons, qui compte parmi ses auteurs Alain Bauer, ancien grand maître du Grand Orient de France.
Nicolas Sarkozy estime que la dissolution de l’Assemblée nationale pourrait « plonger » la France dans le « chaos »
L’ancien président et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Nicolas Sarkozy, avait déjà critiqué la décision de Macron et averti lors d’une interview accordée au JDD le 15 juin, que la dissolution de l’Assemblée nationale pourrait « plonger » la France dans le « chaos ». Selon Sarkozy, il était préférable de consulter les Français après une longue période sans élection, et non immédiatement après une consultation électorale. Il exprimait également le souhait de voir plus de pouvoir attribué au président.
Les prédictions de Gérard Collomb
Lors de son discours prononcé au moment de son départ du ministère de l’Intérieur, le franc-maçon Gérard Collomb avait quant à lui déclamé sa funeste citation, « Aujourd’hui, on vit côte à côte, je crains que demain on vive face à face ». Ses funérailles à Lyon le 29 novembre 2023 témoignent à elles seules des liens étroits qui unissent la maçonnerie au Forum économique mondial, puisque l’on retrouvait des maçons comme Thierry Braillard, aux côtés de contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, comme Emmanuel Macron, Elisabeth Borne, Francois Hollande, Christophe Castaner, ou encore les Young Global Leaders, Najat Vallaud-Belkacem et Edouard Philippe, passé aussi par le programme de Young Leader de la Fondation France-Amérique fondée par les présidents Gérald Ford et VGE, membres du groupes Bilderberg.
On peut ajouter qu’Emmanuel Macron semble extrêmement proche de la maçonnerie, comme en témoigne son dernier discours au Grand Orient de France ou la célébration de sa première victoire présidentielle devant la pyramide du Louvre. Des « frères » avaient également créé le « Cercle Camille Desmoulin » pour soutenir le président tout juste élu en 2017 et parmi ses soutiens durant la campagne présidentielle 2017 se trouvait Alain Bernheim de la loge Alpina du B’nai B’rith, une obédience maçonnique juive, comme en témoigne ce tweet de Casimir Noir.
On retrouvait également Alexandre de Rotchschild. Le groupe Edmond de Rothschild est membre du Forum économique mondial. Les Illuminés de bavière une société secrète qui aurait noyauté la Maçonnerie avant d’être interdite était financée par un banquier répondant au nom de Meyer Amschel Rothschild.
Matthieu Steffani un interivewer de leaders
Pour couronner le tout, le podcast auquel a participé Macron aujourd’hui, appartient à Matthieu Steffani, qui a fait son succès en interviewant des patrons ou des personnalités proches du club Le Siècle, fondé après-guerre par des franc-maçons, comme Emmanuel Chain, ou encore de la Fondation France-Amérique, comme Mathieu Pigasse. Auparavant, il avait monté l’agence Cosa Vostra, accompagnant les médias dans leur transformation numérique, mais qui a également décroché des contrats avec Tag Heuer, qui fait partie du groupe LVMH, membre du FEM ou le CNRS, qui comprend de nombreux contributeurs de l’agenda 2030 du FEM (Julie Grollier, Philippe Leveque, Philippe Grandcolas…)
La peur comme outil de contrôle
Plusieurs évènements historiques pourraient témoigner de l’utilisation de la peur, par la Maçonnerie. En 1952, sous la IVe République, Jacques Bardoux, grand père de VGE, sera à l’origine de l’élection d’Antoine Pinay, qui dirigeait les réseaux Stay-Behind de l’OTAN, pour contrer les communistes et les gaullistes, après avoir dramatisé sur « la situation économique » et prédit « une crise grave ».
Lors de Révolution Française qui pourrait avoir été initié par la Franc-Maçonnerie, comme en témoigne la forte représentation dans les loges, de personnalités qui allaient s’impliquer dans les clubs, comités ou assemblées révolutionnaires, à l’instar de Condorcet, Danton, le docteur Guillotin ou Robespierre, cette technique semblent également avoir été utilisée. Frantz Funck-Brentano décrit dans son livre Les Brigands qu’au moment de la prise de la Bastille le 14 juillet, une « rumeur effrayante » se propagea dans toutes les régions du pays, faisant état de brigands, d’anglais ou de savoyards, suivant la région, venus profiter des troubles pour piller, incendier, égorger les femmes et les enfants. Une rumeur qui semblait destiné a effrayé les foules et qui aurait pu être propagée par les 282 loges qui maillaient le territoire.
Du côté du Forum économique mondial, la liste récente des contributeurs de l’agenda 2030 évoquant les périls de notre époque, ses dernières années, serait trop longue, mais on peut citer Antonio Guterres, qui est aussi membre du groupe Bilderberg, qui a brandi les menaces du Réchauffement climatique, de la troisième guerre mondial, de la guerre nucléaire, des superbactéries, de la désinformation… Comme disait Machiavel, « Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes ».