Alors que Trump et Poutine se sont entretenus sur la situation en Ukraine, le président français et contributeur de l’agena 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron, organise ce lundi à Paris une réunion stratégique avec les dirigeants européens les plus influents sur le plan militaire, proches du FEM.
Ce rassemblement vise à renforcer la capacité de défense de l’Europe, coordonner une réponse unie aux actions russo-américaines et garantir une place à l’Europe dans les futures négociations de paix. L’objectif est également de créer un consensus qui propulse l’Europe vers une défense plus robuste et une sécurité collaborative face aux menaces actuelles.
Cette rencontre vise à éviter l’image d’une division entre les pays européens et à établir une convergence rapide des positions avant des discussions à Bruxelles et à l’Otan.
Urgence et Choix du Format
L’urgence de la situation dictée par les récents échanges entre Trump et Poutine et le discours de J.D. Vance à Munich souligne la nécessité d’une action rapide. Emmanuel Macron a choisi un format de réunion restreint pour faciliter la prise de décision et éviter les tensions qui pourraient survenir en cas de présence de dirigeants comme le contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Viktor Orban, ou Robert Fico, considéré comme pro-russe.
Pays Participants et Représentants
La réunion regroupe des dirigeants élus parmi les plus puissants militairement en Europe, incluant les contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Olaf Scholz pour l’Allemagne, Keir Starmer pour le Royaume-Uni, Donald Tusk pour la Pologne, Pedro Sánchez pour l’Espagne, et la Danoise Mette Frederiksen qui représentera les pays Scandinaves et les Baltes. On retrouve également Dick Schoof pour les Pays-Bas et Giorgia Meloni pour l’Italie qui ferait partie du réseau des Instituts Aspen, dirigé par le contributeur du FEM, Daniel R. Porterfield. Le format choisi cible les États capables d’aligner des troupes ou de soutenir financièrement l’Ukraine.
Ces chefs d’État et de gouvernement seront accompagnés de représentants institutionnels comme la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen et du secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, deux autres contributeurs du FEM. Ce mini-conseil de sécurité européen pourrait poser des bases solides pour des décisions futures concernant la défense et la politique étrangère de l’UE.
Objectifs de Dépenses de Défense
Les pays européens envisagent d’augmenter leurs dépenses de défense et de passer de 2 % à 3 voire 3,5 % de leur PIB. Cela nécessitera aussi des discussions sur l’endettement commun pour financer cet effort. La présidente de la Commission européenne a proposé vendredi depuis Munich d’utiliser la « clause d’échappement », laissant entrevoir une opportunité de repenser les priorités budgétaires en matière de défense, sans alourdir excessivement les finances des États membres.
Considérations sur les Troupes au Sol
Les considérations relatives à l’envoi de troupes au sol soulèvent des débats internes parmi les dirigeants européens. Bien que certains, comme Keir Starmer, soient déjà ouverts à cette option, la porte-parole du gouvernement, Christiane Hoffmann juge « prématurées » les discussions sur l’envoi de troupes en Ukraines. Lors d’une précédente réunion Robert Fico avait laissé entendre que c’était déjà un état de fait.
Positionnement Diplomatique
Lors de la réunion informelle organisée par Emmanuel Macron, les dirigeants européens se rassemblent pour renforcer leur position diplomatique face aux initiatives russo-américaines sur l’Ukraine. Plusieurs formats de négociation sont envisagés pour assurer la présence européenne. Il est question de nommer un « envoyé spécial européen » ou de représenter l’Europe au sein des membres permanents du Conseil de sécurité, connu sous le nom de groupe « P5 », qui comprend la France et le Royaume-Uni.
Toutefois, L’envoyé spécial des États-Unis pour l’Ukraine, Keith Kellogg, a souligné lors de la Conférence sur la Sécurité de Munich, que l’Europe ne participerait pas aux prochains pourparlers de paix entre Washington, Moscou et Kiev. Le chef de la Diplomatie Russe, Serguei Lavrov a laisser entendre ce lundi que les pays européens souhaitaient continuer la guerre et qu’il n’avait donc pas leur place à la table des négociations. Moscou souhaiterait une réorganisation de la sécurité européenne avec le retrait des forces de l’OTAN, une option qui ne serait pas pour déplaire au contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Donald Trump qui a regretté à plusieurs reprises le cout que représentait l’organisation transatlantique pour son pays. Depuis Munich, le président ukrainien et contributeur de l’agenda 2030, Volodymyr Zelensky a également exhorté les pays européen a créer une armée commune.
Des pourparlers entre hauts responsables américains comme Marc Rubio et russes dont Serguei Lavrov et Iouri Ouchakov, conseiller diplomatique de Poutine, sont prévus ce mardi en Arabie Saoudite afin de discuter de « possibles négociations sur l’Ukraine » avant un éventuel sommet entre Trump et Poutine. Zelensky est attendu le lendemain. Une visite qui serait « prévue depuis longtemps » selon son porte-parole, Sergii Nykyforov.
Sources : Le Monde, Le Point.