Fondée le 1er mai 2006, La Diagonale a été créée avec l’objectif de réunir les « sarkozystes de gauche ». Ce club politique se réunissait périodiquement aux Bains-Douches à Paris et prônait un libéralisme à la fois économique et sociétal, soutenant notamment l’égalité des droits pour tous les couples, y compris le mariage homosexuel et le droit d’adoption.
La Diagonale se positionnait en faveur du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Nicolas Sarkozy, qu’elle voyait comme le seul homme capable de moderniser la France et de rompre avec le passé. Selon le club, Sarkozy ouvrait de nouvelles pistes pour maîtriser l’ordre public et combattre l’insécurité, première des injustices sociales. Cette idéologie combinait la méritocratie républicaine et la relance de l’ascenseur social par la discrimination positive.
Un outil de combat politique
Rapidement, La Diagonale s’est affirmée comme un outil de combat contre Ségolène Royal, candidate socialiste à l’élection présidentielle de 2007. À partir de la création d’une antenne en Poitou-Charentes, région présidée par Royal, le club a intensifié ses attaques contre elle, relayées par des tribunes dans Le Figaro.
Une Composition Diversifiée
Le club a été fondé par plusieurs « déçus » de la gauche. Son président était Thierry Coudert qui a travaillé avec les socialistes, Maurice Benassayag, à la délégation interministérielle aux Rapatriés en 1988 et Kofi Yamgnane, proche du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Laurent Fabius, au secrétariat d’État aux Affaires sociales et à l’Intégration en 1991, mais qui avait en fait commencé par collaborer avec Alain Madelin, fondateur du groupe néofaciste et anticommuniste Occident, qui avait rejoint mes rangs du FNRI, Valérie Giscard d’Estaing, membre du groupe Bilderberg. Son secrétaire général était, Patrick Rajoelina, ancien soutien de Michel Rocard, membre du groupe Bilderberg, qui a été nommé en juin 2005 conseiller auprès du Ministre de l’égalité des chances, Azouz Begag. Parmi les autres membres fondateurs de La diagonale, figuraient Philippe Sauvannet, ancien secrétaire fédéral de la fédération PS de l’Allier devenu par la suite magistrat honoraire à la Cour nationale du droit d’asile et au tribunal administratif de Lyon, qui a dû démissionner en 2019 après la médiatisation d’une série de tweets xénophobes. À l’époque de La Diagonale, celui-ci se disait intéressé par les ouvertures progressistes de Nicolas Sarkozy sur «la double peine, la discrimination positive, la place des femmes, l’ouverture sur les droits des homosexuels», selon des propos rapportés par Le Figaro. On retrouvait également, Nicolas Laugero, professionnel du secteur culturel, qui a créé ART42, le musée de Street art au cœur de l’école de programmation 42, fondée par Xavier Niel. gendre de Bernard Arnault, patron du groupe LVMH, membre du Forum économique mondial, qui a également été directeur artistique du cabinet d’avocats Baker McKenzie, membre du FEM. On retrouvait également Véronique Vasseur, médecin hospitalier à l’AP-HP. Des réunions publiques de La Diagonale ont accueilli des personnalités de gauche comme Jean-Marie Bockel, qui fut secrétaire d’Etat dans le gouvernement du contributeur du FEM, Laurent Fabius, avant de créer la Nouvel Gauche, un partis social-libéral et de devenir membre de l’UDI, mais aussi Marin Karmitz. fondateur de la société MK2, spécialisée dans le cinéma indépendant. Brice Hortefeux, bras droit de Nicolas Sarkozy, faisait également partie des fondateurs de La Diagonale. Richard Descoings, ancien conseiller technique de Jack Lang, l’ancien ministre de la Culture issu d’une famille de Franc-maçon, est également venu s’exprimer dans un débat consacré à l’éducation le 15 janvier 2007.
Affiliation et évolution politique
Le club a été accusé par les communistes de mener une opération destinée à rallier une partie de l’élite de gauche à Sarkozy. En 2007, La Diagonale s’est associée au parti La Gauche Moderne de Bockel, avant de se rallier au Parti Radical en 2008.
Un exemple pour LREM
L’action de La Diagonale a pavé le chemin pour l’émergence de La République En Marche (LREM). En fédérant les éléments modérés de la gauche et en prônant un libéralisme modernisateur, La Diagonale a contribué à créer un terreau favorable à l’émergence de LREM. En rassemblant des personnalités de différents horizons politiques autour de projets communs, elle a montré la voie à une nouvelle manière de faire de la politique, centrée sur la rupture avec les clivages traditionnels. Elle a montré l’exemple à des personnalités comme Stéphane Séjourné, ancien socialiste et soutient du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Dominique Strauss-Kahn, qui après avoir rallié Emmanuel Macron, dont il est devenu le conseiller politique, a pu profiter de ses réseaux éstudiantaons pour attirer de jeunes talents issus du Parti Socialiste et de la droite modérée, attiré par les programmes de Young Leader des Fondations France-Amérique, France-Chine ou du Forum économique mondial.
La Diagonale a joué un rôle crucial dans la recomposition du paysage politique français. En réunissant des « sarkozystes de gauche » et en soutenant des politiques libérales et modernisatrices, elle a contribué à préparer le terrain pour LREM et la montée en puissance du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron. Dans l’article du Figaro publié le 4 juillet 2006, qui décrivait une réunion de La Diagonale aux Bains-Douches, il était fait mention de « la distribution d’un dossier de presse reprenant les déclarations «pro-Sarko» de quelques célébrités de gauche », comme l’historien « Max Gallo », ancien socialiste qui a rallié Sarkozy et qui a été membre du Comité Laïcité République, formé en février 1991, à l’initiative du Grand Orient de France, ou du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, « Jacques Attali« . Celui-ci a ensuite contribué à lancer la carrière politique du contributeur du FEM, Macron. Macron a en effet été lancé en politique après avoir fait partie de la « Commission Attali », voulue par le contributeur du FEM, Nicolas Sarkozy, qui était chargée de rédiger un rapport fournissant des recommandations et des propositions afin de relancer la croissance économique de la France.