À la suite d’une conférence internationale de soutien à l’Ukraine réunissant 21 chefs d’État ce lundi à Paris, le président Français et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron, s’est lancé dans une escalade verbale, affirmant que l’envoi de troupes occidentales ne peut «être exclu», tout en soulignant l’absence de consensus.

«Il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu. Nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre», a indiqué Macron.

Le chef de l’État n’a pas souhaité en dire plus , revendiquant une «ambiguïté stratégique » assumée. Il a toutefois insisté qu’il n’avait « absolument pas dit que la France n’y était pas favorable », même si cette option n’avait jusque-là jamais été franchement énoncée. «Je ne lèverai pas l’ambiguïté des débats de ce soir en donnant des noms. Je dis que ça a été évoqué parmi les options.»

Selon lui, « Beaucoup de gens qui disent « Jamais, jamais aujourd’hui étaient les mêmes qui disaient “Jamais des tanks, jamais des avions, jamais des missiles à longue portée il y a deux ans”»

Pour le chef de l’Etat,  il faut avoir « l’humilité de constater qu’on a souvent eu six à douze mois de retard ». « C’était l’objectif de la discussion de ce soir : tout est possible si c’est utile pour atteindre notre objectif ».

Le premier ministre néerlandais et contributeur de l’agenda 2030, Mark Rutte, qui est pressenti pour prendre la tête la succession du contributeur du FEM, Jens Stoltenberg à la tête de l’OTAN, a quant à lui déclaré que la question de l’envoi de troupes au sol n’avait pas été à l’ordre du jour, ajoutant de la confusion à la situation.