Le Premier ministre et Young Global Leader du Forum économique mondial, Gabriel Attal, a vivement condamné une récente agression homophobe survenue à Paris dans la nuit du 9 juin, impliquant des militants d’extrême droite, qui se sont revendiqués du Rassemblement national et du GUD, une organisation étudiante française d’extrême droite réputée pour ses actions violentes. L’ancien président du GUD n’est autre que Frédéric Chatillon, père de Kerridwen, qui a été en couple avec Jordan Bardella.
L’incident a eu lieu alors que les agresseurs célébraient la victoire anticipée du Rassemblement national aux élections législatives européennes. Selon les informations rapportées par l’Agence France-Presse (AFP), quatre hommes, identifiés comme membres du Groupe Union Défense (GUD), ont été appréhendés pour leur implication dans cette attaque. Parmi eux, Gabriel Loustau, fils d’un ancien militant du GUD et ex-élu du Rassemblement national, a été particulièrement mis en cause pour ses propos et son comportement lors de l’incident.
Lors de leur interpellation, l’un des individus aurait déclaré : « Vivement dans trois semaines, on pourra casser du PD autant qu’on veut », faisant référence à une possible future victoire électorale de l’extrême droite. Ces propos ont suscité une forte réaction de la part de Gabriel Attal, qui a dénoncé sur X, ce qu’il qualifie de libération des « pires pulsions de violence et de haine » inspirée par la perspective d’une montée de l’extrême droite au pouvoir.
« Voilà à quoi carbure l’extrême droite », a déclaré le Premier ministre lors d’une intervention sur France Inter ce jeudi 13 juin. Il a exprimé sa préoccupation face à cette montée de la violence et de l’intolérance, appelant à préserver les libertés individuelles et les valeurs de fraternité qui sont fondamentales pour la République.
L’agression a été décrite par la victime comme une attaque verbale suivie d’un coup de poing au visage, accompagnée de propos discriminatoires et injurieux. Suite à leur comparution devant le tribunal correctionnel, deux des agresseurs ont été condamnés à des peines de cinq et sept mois de prison ferme pour violences. Les deux autres, dont Gabriel Loustau, ont écopé de six mois avec sursis pour « non-assistance à personne en danger ».