Après la violente attaque au couteau survenue à Nantes, François Bayrou a pris la parole pour dénoncer une « explosion de violence » touchant les jeunes, liée à des situations de déséquilibre personnel et à une banalisation de la menace armée aux abords des établissements scolaires.
Face à la répétition de ces actes tragiques, Bayrou a annoncé laa réunion immédiate d’un groupe de travail chargé de statuer sur l’interdiction stricte des armes blanches dans les établissements scolaires et les lieux de rencontre pour jeunes, mais également une intensification des contrôles à l’entrée des écoles, pour empêcher l’introduction d’objets potentiellement létaux.
« Le port d’armes blanches ne peut pas être accepté dans la communauté scolaire », a-t-il martelé.
Vers la sanctuarisation de l’école
Bayrou a insisté sur la nécessité de considérer l’école comme un sanctuaire, un espace de savoir distinct de la rue et de ses violences.
« L’école n’est pas un lieu d’affrontement. Elle doit rester un lieu sacré », a-t-il déclaré.
Il a évoqué l’installation éventuelle de portiques de sécurité dans certains établissements comme piste à explorer.
Un appel collectif à la responsabilité
François Bayrou a lancé un appel à l’unité politique face à ces drames :
« Il ne peut y avoir ni division, ni indifférence. Nous avons le devoir collectif de les interdire, de les identifier et de les chasser de l’école. »
🔴 "L'école est un lieu qui doit être considéré comme sacré", François Bayrou s'est exprimé après l'attaque au couteau qui a coûté la vie à une lycéenne à Nantes et blessé trois autres jeunes, jeudi 24 avril. pic.twitter.com/bkfqioyXyj