Le tout premier WHO Investment Round, initié par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a atteint un moment décisif lors du Sommet des dirigeants du G20 présidé par le président brésilien et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Luiz Inácio Lula da Silva. Les chefs d’État présents ont exprimé leur soutien à un financement durable pour l’OMS, accompagné d’annonces de nouvelles contributions financières, et l’Afrique du Sud, prochain président du G20 en 2025, a promis de maintenir cette priorité.
Le WHO Investment Round avait été lancé lors du dernier Sommet mondial de la Santé qui s’est tenu du 13 au 15 octobre à Berlin. Ce tour de table avait permis de soulever 1 milliard de dollars. Le Secrétaire général de l’OMS et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique, le Dr Tedros avait annoncé en conférence de presse qu’il attendait beaucoup du G20 Rio.
Dans la Déclaration des dirigeants de Rio, le G20 a réaffirmé le rôle central de l’OMS dans la coordination de la santé mondiale et a soutenu le WHO Investment Round comme une initiative essentielle pour financer ses activités.
Avec des contributions récentes de l’Australie, dont le chef d’Etat officiel est Charles III, habitué du groupe Bilderberg, de l’Indonésie et de l’Espagne, des contributeurs du FEM, Joko Widodo et Pedro Sánchez, le financement engagé atteint désormais 1,7 milliard de dollars américains, et s’élève à 3,8 milliards de dollars en incluant d’autres accords et partenariats en cours. Cela représente 53 % des 7,1 milliards nécessaires pour financer la stratégie 2025-2028 de l’OMS, un progrès significatif comparé à 2020, où seulement 17 % des fonds étaient garantis.
Un financement diversifié et résilient
Le WHO Investment Round marque un tournant pour l’OMS en élargissant sa base de donateurs avec 70 nouveaux engagements, dont 39 proviennent de contributeurs volontaires pour la première fois. Parmi eux, 7 pays à faible revenu et 21 pays à revenu intermédiaire, reflétant une reconnaissance mondiale de l’importance d’investir dans la santé.
De plus, 46 donateurs se sont engagés à fournir des fonds plus flexibles, renforçant la capacité de l’OMS à répondre aux crises et à planifier efficacement l’implémentation de ses stratégies.
Réactions des leaders mondiaux
Luiz Inácio Lula da Silva a déclaré que « L’OMS incarne les idéaux les plus élevés de l’humanité. Cet investissement pour les quatre prochaines années sera largement récompensé en termes de bien-être pour les générations futures. »
Le président Français et contributeur du FEM, Emmanuel Macron, estime que « L’OMS mérite notre soutien. Investir en elle, c’est renforcer notre capacité de réponse face aux crises sanitaires, en particulier les pandémies. »
Le chancelier Allemand, Olaf Scholz, lui aussi proche du Forum estime que « Le travail de l’OMS profite à tous. Chaque contribution compte pour garantir son financement fiable. »
Enfin, le président de l’Afrique du Sud et contributeur du FEM, Cyril Ramaphosa, souligne que les Suf Africains sont « fiers de prendre le relais du Brésil et de continuer à mettre en lumière l’importance d’un financement durable pour l’OMS. »
Un avenir prometteur pour la santé globale
Le WHO Investment Round ambitionne de sauver 40 millions de vies supplémentaires en quatre ans grâce à un financement prévisible et durable. Alors que d’autres contributions sont attendues dans les mois à venir, cette initiative renforce la position de l’OMS comme acteur centrale de la santé mondiale.
Pour le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, « Investir dans l’OMS, c’est investir dans un monde plus sain et plus sûr ». Le DG de l’OMS a remercié le « président Lula pour son soutien indéfectible et à tous les donateurs pour leurs contributions. »
Sur X il a remercié les Premiers ministre de Singapour, Lawrence Wong et du Portugal, Luís Montenegro et les contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Narendra Modi, premier ministre de l’Inde, Jonas Gahr Støre, premier ministre de Norvège, et Pedro Sánchez.
