Hier, la Chambre des Représentants du Congrès américain a rendu public un rapport de 557 pages sur la pandémie de Covid-19, fruit de 22 mois d’enquête approfondie. Le rapport, qui s’appuie sur plus d’un million de pages de documents, des centaines de courriers, des dizaines d’entretiens et 25 audiences, met en lumière des conclusions accablantes sur la gestion de la pandémie, l’origine du virus, et les mesures adoptées par les autorités américaines.
L’origine du virus : une hypothèse de fuite en laboratoire renforcée
Une des principales révélations du rapport concerne l’origine du SARS-CoV-2. Après quatre ans de recherches, les preuves tendent à confirmer l’hypothèse selon laquelle le virus serait issu d’une fuite en laboratoire, probablement l’Institut de virologie de Wuhan, en Chine. Ce virus chimérique, selon les conclusions de la commission, serait le résultat d’une manipulation scientifique dans le cadre de recherches financées par les États-Unis, visant à concevoir un virus à « gain de fonction ». Cette hypothèse n’est plus considérée comme une théorie du complot, mais bien comme une piste crédible, soutenue par des preuves solides.
Distanciation sociale et masques : des mesures sans fondement scientifique
Le rapport émet également de sévères critiques sur les mesures sanitaires adoptées, notamment la distanciation sociale. Les recommandations de maintenir une distance de six pieds entre les individus n’étaient en réalité pas fondées sur des preuves scientifiques, comme l’a d’ailleurs avoué lors d’une audition devant la Commission de surveillance et de responsabilité de la Chambre des représentants des États-Unis qui s’est déroulée le 3 juin 2024, l’ancien directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID), mais aussi contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, le Dr Anthony Fauci.
Le rapport indique que cette règle a été adoptée de manière précipitée, sans fondement solide, et a eu des répercussions négatives sur les entreprises et les écoles.
Les masques auraient causé plus de mal que de bien
En ce qui concerne les masques, le rapport souligne que leur efficacité n’a jamais été prouvée, notamment à travers une revue systématique des essais cliniques qui n’a montré aucune réduction significative des infections virales. En conséquence, les masques, particulièrement pour les enfants, auraient causé plus de mal que de bien, contribuant à une perte de confiance dans les autorités sanitaires.
Les confinements : des effets plus graves que la pandémie elle-même
Le rapport met également en lumière les effets dévastateurs des confinements imposés aux États-Unis. Ces mesures, censées limiter la propagation du virus, ont eu des conséquences dramatiques sur la santé mentale et physique des Américains, ainsi que sur l’économie. Les confinements ont particulièrement affecté le développement des enfants et des jeunes adultes, exacerbant des problèmes déjà existants.
Vaccins : précipitation et occultation des effets indésirables
Une autre conclusion accablante du rapport concerne la gestion des vaccins anti-Covid. Selon la commission, l’administration du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Joe Biden, a exagéré l’efficacité des vaccins et a exercé une pression politique pour accélérer leur mise sur le marché, ce qui a conduit à des autorisations précipitées sans respecter pleinement les protocoles de sécurité. De plus, les effets secondaires des vaccins n’ont pas été suffisamment étudiés ni communiqués, exacerbant la méfiance du public.
Le pass vaccinal : une discrimination institutionnalisée
Le rapport critique également la mise en place du pass vaccinal, le qualifiant de discrimination institutionnalisée. Selon les auteurs, l’introduction de ce pass, sans fondement scientifique solide, a créé une forme de confinement pour les Américains non vaccinés, marginalisant une grande partie de la population.
Répression des opinions dissidentes : une atteinte à la liberté d’expression
Le rapport évoque également la répression des opinions divergentes, notamment à l’encontre de ceux qui ont remis en question l’efficacité des mesures sanitaires ou des vaccins. L’administration Biden est accusée d’avoir systématiquement qualifié ces voix dissidentes de « désinformation », ce qui a sapé la liberté d’expression et renforcé la méfiance envers les institutions publiques.
En conclusion, ce rapport met en évidence des dérives dans la gestion de la pandémie et appelle à un examen plus approfondi des décisions prises par les autorités sanitaires. Il invite à reconsidérer les approches adoptées et à réhabiliter ceux qui ont osé remettre en question la gestion officielle de la crise.
