Alors que le Wall Street Journal affirme qu’Elon Musk renonce déjà à son parti politique, le milliardaire réagit sèchement sur X. Il conteste toute décision de retrait et laisse planer le doute sur ses ambitions politiques, tout en se rapprochant de JD Vance pour 2028.
À peine lancé, déjà enterré ? C’est ce qu’avance le Wall Street Journal dans un article publié ce mercredi 20 août, selon lequel Elon Musk aurait décidé de faire machine arrière sur son projet de « parti de l’Amérique », né en juillet dernier à la suite de sa brouille avec Donald Trump. Le quotidien économique, citant des sources proches du patron de Tesla et SpaceX, assure que le milliardaire aurait confié à ses alliés son souhait de se recentrer sur ses entreprises et d’éviter d’aliéner les figures clés du Parti républicain, en particulier à l’approche des midterms de 2026.
Mais Elon Musk n’a pas tardé à riposter. « Rien de ce que dit le WSJ ne doit être considéré comme étant vrai », a-t-il écrit sur son réseau X (anciennement Twitter), dans un message lapidaire qui marque une nouvelle étape dans sa guerre ouverte avec les médias mainstream.
La création de son propre parti en juillet avait été interprétée comme un acte de rupture avec l’ancien président, sur fond de désaccord budgétaire concernant la loi « Big Beautiful Bill ». L’initiative avait aussi été perçue comme une démonstration de force de la part d’Elon Musk, bien que celui-ci ne puisse briguer la présidence en raison de sa naissance en Afrique du Sud. L’idée d’un « troisième parti » semblait alors cristalliser son ambition de peser davantage dans la vie politique américaine, notamment en attirant une frange libertarienne et technophile.
Pourtant, selon le WSJ, Musk envisagerait désormais de soutenir une autre figure montante de la droite américaine : JD Vance, vice-président des États-Unis et successeur présumé du mouvement MAGA.
En juin dernier, Musk avait déjà critiqué le New York Times après un article sur sa consommation présumée de kétamine, accusant le journal de « mentir ».
Sources : Wall Street Journal, X, AFP
