Les inondations dévastatrices qui ont frappé le sud-est de l’Espagne ont fait 211 morts, selon un bilan provisoire annoncé par le Premier ministre Pedro Sanchez. La région de Valence reste la plus touchée avec 204 décès, tandis que d’autres victimes ont été recensées en Castille-la-Manche et en Andalousie. Face à cette crise, le gouvernement espagnol a pris des mesures d’urgence pour venir en aide aux habitants des zones sinistrées.
Pedro Sanchez a présidé une réunion de crise depuis le palais de la Moncloa, où il a souligné l’importance de sauver des vies et de retrouver les victimes portées disparues. « L’une de nos priorités est de sauver des vies et de retrouver des victimes », a-t-il affirmé, tout en annonçant que 4 800 personnes avaient été secourues depuis le début des intempéries. Les efforts de secours incluent la distribution de vivres, d’eau potable et d’autres ressources essentielles pour les habitants affectés.
Une mobilisation accrue des forces armées et de sécurité
Pour renforcer les opérations de secours, Pedro Sanchez a annoncé le déploiement de 5 000 militaires supplémentaires, ainsi que 5 000 policiers et gardes civils. Ce déploiement massif vise à assurer la sécurité des habitants et à limiter les actes de délinquance, qui ont malheureusement augmenté. Depuis le début des inondations, 82 personnes ont été interpellées pour vols et autres délits.
Réparation des infrastructures et retour à la normalité
Les professionnels travaillent sans relâche pour réparer les infrastructures endommagées par les eaux et rétablir l’accès aux zones sinistrées. Pedro Sanchez a exprimé sa volonté de reconstruire rapidement les sites affectés et de permettre aux habitants de retrouver une certaine normalité. « Nous dépasserons cette crise », a-t-il assuré, rappelant la résilience de l’Espagne face aux épreuves passées, comme la pandémie de Covid-19 et les incendies de La Palma aux Canaries. Selon lui, « L’Espagne donne toujours le meilleur d’elle-même en temps de crise ».
La gestion du premier ministre a toutefois été vivement critiquée sur les réseaux sociaux comme en témoigne le tweet ci-dessous. Le gouvernement a notamment été accusé d’avoir envoyé un message d’alerte très tardivement.