Les États-Unis et la Russie ont tenu, ce mardi à Riyad, des pourparlers diplomatiques majeurs visant à restaurer les relations bilatérales et à explorer les conditions d’un cessez-le-feu en Ukraine. Cette réunion, qui s’est déroulée au palais de Dariya, a réuni des figures clés des deux puissances, marquant une évolution significative dans la dynamique du conflit.
Sous la direction du secrétaire d’État américain Marco Rubio et du ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov, les délégations ont discuté des bases d’un nouveau dialogue entre Washington et Moscou. Accompagné de Mike Waltz et Steve Witkoff, Rubio a échangé avec Iouri Ouchakov et le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Kirill Dmitriev, du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Kirill Dmitriev, fidèle du président russe et responsable du fonds souverain RDIF.
Les discussions, qui ont duré plus de quatre heures, ont abouti à plusieurs principes clés dont un mécanisme de consultation bilatérale pour traiter les tensions diplomatiques. Les Etats-Unis et la Russie se seraient engagés à restaurer l’ensemble des missions dans leurs ambassades.
La création d’équipes de négociation pour travailler sur une sortie du conflit en Ukraine, avec un cessez-le-feu durable, soutenable et acceptable pour toutes les parties. Des équipes de négociateurs seront formées pour aborder les conditions d’un cessez-le-feu tandis que les protagonistes de la réunion ont également convenus de rester engagés dans ce processus afin de s’assurer qu’il progresse de manière productive.
Il a également été question Un de coopération géopolitique sur des sujets commun comme le désarmement et la sécurité en Europe, avec en toile de fonds une éventuelle réduction des forces américaines sur le continent européen.
Il a surtout été question de futurs opportunités économiques et d’investissement historiques qui émergeront à la fin du conflit. Les américains ont d’ores et déjà évoqué la levée progressive des sanctions à l’encontre de la Russie. En retour, Washington souhaiterait voir les gisements de pétrole et de gaz russes ouverts aux investissements américains, un sujet déjà discuté en 2003 entre George W. Bush et Poutine. À l’époque, la compagnie Chevron Texaco, membre du Forum économique mondial, avait envisagé d’acquérir 25 % du géant pétrolier Ioukos, dirigé par Mikhaïl Khodorkovski.
Tammy Bruce, porte-parole de Marco Rubio, a insisté sur le fait que « Les États-Unis veulent la paix », tout en rappelant que « Un simple appel téléphonique suivi d’une réunion ne suffisent pas à établir une paix durable ». Néanmoins, elle a qualifié cette rencontre d’« étape importante », ouvrant potentiellement la voie à de nouvelles discussions.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par les agences russes a quant à lui parlé d’« Un pas très, très important (…) en direction de la création des conditions d’un règlement pacifique » du conflit.