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Le premier ministre et Young Global Leader du Forum économique mondial, Gabriel Attal. Image : Capture d'écran TF1.

Pour Gabriel Attal, en dehors de son programme, il n’y a que le Chaos

À l’approche des élections législatives anticipées, le Premier ministre et Young Global Leader du Forum économique mondial, Gabriel Attal, droit dans ses bottes, continue d’expliquer que le programme de la majorité présidentielle est le meilleure et qu’en dehors, il n’y a que chaos. Lors de son interview accordée ce soir sur TF1, il a critiqué la Nupes et la proposition d’Eric Ciotti d’une alliance entre LR et RN.

Alors que la rumeur circulait que Gabriel Attal jugeait la décision du président Français et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron, de dissoudre l’Assemblée était « brutale », le premier ministre a indiqué que cette « lourde » décision a été prise pour « agir » et « éviter le chaos et le désordre de la France Insoumise et le Chaos et le désordre de l’extrême droite et de leur incompétence ».

Le Premier ministre a décrit le paysage politique actuel comme divisé en trois blocs : la gauche avec une « alliance contre nature avec les insoumis », accusé d’avoir conduit le pays à une situation de violence et d’insécurité accrue, le bloc « macroniste »s, et un « bloc des droites, un bloc national », incluant les Républicains et le Rassemblement National. Ce bloc est critiqué par Attal pour ses propositions qu’il juge économiquement dangereuses, notamment un budget de 100 milliards d’euros sans financement clair, qu’il qualifie de « saut en parachute sans parachute ».

Selon lui, « les Français ont vu un spectacle depuis deux ans, une forme de désordre qui s’était installée dans nos institutions, du fait, encore une fois, d’un côté de la NUPES menée par la France insoumise et de l’autre bloc, de l’extrême droite, qui ne propose aucune solution crédible pour les Français, si ce n’est la ruine du pays ». 

Attal a défendu la nécessité de rétablir l’autorité et de renforcer les valeurs de travail et de pouvoir d’achat.

Critique des alliances politiques

Gabriel Attal a également critiqué les alliances politiques : « Moi, ce que je vois, c’est que depuis deux jours, on voit des partis qui se parlent à eux-mêmes ». « On voit Raphaël Glucksmann qui parle à Jean-Luc Mélenchon par les médias, Jean-Luc Mélenchon qui lui répond. » 

Le premier minsite a aussi évoqué la récente proposition d’Eric Ciotti d’une alliance entre LR et le RN, qualifiant cette proposition de dangereuse et contraire aux valeurs républicaines. Il a souligné que de nombreux membres des Républicains s’opposent à cette alliance, préférant rester fidèles à leurs convictions sans compromis avec l’extrême droite.

Ainsi le Young Leader du Forum économique, Gabriel Attal, a décrit le paysage politique français de la même façon que le franc-maçon, Eric Ciotti, l’a fait à midi, même s’il n’est tire pas les mêmes conséquences, peut-être pour le même résultat.

Une absence totale de remise en question

« Je suis là pour parler aux Français. Je suis là pour leur dire qu’on veut continuer à agir pour leur emploi, qu’on veut continuer à agir pour leur pouvoir d’achat, pour leur sécurité », a-t-il ajouté.

Le Premier ministre a confirmé qu’il dirigerait la campagne législative pour la majorité présidentielle. « Je mènerai cette campagne, c’est moi qui mènerai cette campagne en tant que chef de la majorité, Premier ministre », a-t-il déclaré, en mettant en avant les priorités de son gouvernement, telles que la santé, l’école, le pouvoir d’achat, l’emploi, l’écologie et la sécurité.

Gabriel Attal a conclu l’interview en réaffirmant son engagement à prendre des décisions concrètes et à corriger les actions du gouvernement si nécessaire. « Je suis suffisamment lucide pour le dire et pour le faire en tant que Premier ministre », a-t-il affirmé sans se remettre en question par rapport au fiasco de dimanche soir.

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