La semaine dernière, la France s’est classée cinquième au classement des pays ayant la meilleure politique de transition énergétique du Forum Économique Mondial, dépassant ainsi la Norvège dirigée par Jonas Gahr Støre. Emmanuel Macron, également contributeur du FEM, a annoncé cette nouvelle sur son compte X.
« La France intègre le top 5 des pays qui réalisent la meilleure transition énergétique. L’écologie à la française, c’est cela ! » C’est ainsi que s’est exclamé le Président français sur son compte officiel X (anciennement Twitter). La France est devenue le cinquième « meilleur » pays en terme de transition écologique derrière des modèles de la spécialité dirigés eux aussi par des contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, à savoir la Suède d’Ulf Kristersson, le Danemark de Mette Frederiksen, la Finlande de Petteri Orpo, et nos voisins suisses, dont les conseillers fédéraux, Guy Parmelin et Ignazio Cassis sont eux aussi des contributeurs du WEF.
Ce classement se base sur plusieurs actions et résultats de celles-ci, et sur un score dit « ETI », l’Index de Transition Ecologique. Celui de la France est de 71, et il est censé mener à bien le projet du « NetZero » et de l’Agenda 2030, qui visent à réduire à néant les émissions de gaz à effet de serre.
Voici certaines méthodes d’actions préconisée par le FEM : production d’énergie renouvelable grâce aux éoliennes ou panneaux photovoltaïques, augmentation de l’importance de la voiture électrique dans le parc automobile ou priorisation de réglementations qui favorisent la décarbonation.
Force est de constater que ce plan ne concerne que l’Europe, où les inconvénients de la voiture électriques ne se font pas ressentir, contrairement aux pays où sont fabriquées les batteries. Assez cocasse alors qu’un des 5 objectifs majeurs est « d’assurer l’équité énergétique pour les personnes et les ménages vulnérables ».
Parmi les méthodes d’actions, on retrouve également « l’adoption du numérique et l’IA pour libérer la productivité et accélérer l’innovation », mais sous réserve de régulation, qui était le thème principal de Davos 2024. Celle-ci n’est pas difficile à mettre en place puisque les développeurs d’intelligences artificielles tels que Google ou OpenAI sont membres du Forum économique mondial.
Emmanuel Macron s’était d’ailleurs exprimé au mois de janvier sur le sujet lors de son grand oral à Davos. La réaction du président à la bonne note de la France, n’est donc pas une surprise, surtout quand on se rappele de ses activités passées chez Rothschild, où en tant qu’associé gérant, il avait conseillé le rachat par Nestlé de la filiale de lait infantile de Pfizer. Toutes les entreprises précitées étant membres du WEF.