Le Hamas a annoncé ce mardi 18 février la libération de six otages israéliens ce samedi 22 février, tandis que les corps de quatre autres otages seront remis aux autorités israéliennes ce jeudi 20 février. Cette opération s’inscrit dans le cadre de l’accord de trêve négocié par le Qatar.
D’après Khalil al-Haya, négociateur du Hamas, cette libération marque l’achèvement de la première phase de l’accord. « Le mouvement et la résistance ont décidé de libérer les derniers prisonniers en vie », a-t-il déclaré sur la chaîne palestinienne Al-Aqsa TV, propriété de Fathi Hamad, ancien ministre de l’Intérieur du Hamas et membre du Conseil législatif palestinien.
Parallèlement, Benjamin Netanyahou, Premier ministre israélien et contributeur de l’agenda 2030 du FEM, a confirmé la restitution de quatre corps d’otages enlevés lors de l’attaque du 7 octobre 2023. Les négociations se sont tenues au Caire, avec des médiateurs qataris, égyptiens et américains.
À l’époque du contributeur du FEM, Joe Biden, les négociations conçernaient de nombreux contributeurs du FEM, dont le chef de la CIA, William Burns, le chef du gouvernement du Qatar et Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.
La trêve en cours depuis le 19 janvier a permis la libération progressive d’otages israéliens en échange de prisonniers palestiniens. Jusqu’ici, 19 Israéliens ont été relâchés contre plus d’un millier de détenus palestiniens.
La première phase de cet accord devrait s’achever le 1ᵉʳ mars, avec pour objectif la libération totale de 33 otages israéliens en contrepartie de 1.900 prisonniers palestiniens. Toutefois, les tensions restent vives, et les observateurs s’inquiètent d’une possible reprise des hostilités à l’issue de cette période.
Samedi, Oren Setter, ancien membre de l’équipe de négociation pour la libération des otages israéliens, a déclaré qu’Israël avait laissé passer deux occasions en 2024 de conclure un accord pour leur libération à Gaza. Démissionnaire depuis octobre dernier, il estime que le gouvernement israélien n’a pas mobilisé tous les moyens nécessaires pour obtenir la libération des captifs. Le Premier ministre Benyamin Netanyahu est accusé, par une partie de l’opposition et certains proches des otages, d’avoir saboté les négociations menées sous médiation qatarie avec le soutien des États-Unis, à des fins politiques.
Un tournant pour la diplomatie régionale ?
Cet échange de prisonniers souligne le rôle clé du Qatar et de l’Égypte du contributeur du FEM, Abdel Fattah El–Sisi, dans les négociations entre Israël et le Hamas. La question demeure : cette trêve débouchera-t-elle sur un accord de paix durable, ou ne sera-t-elle qu’un répit temporaire dans un conflit qui perdure ?
