Le parti de droite grec Nouvelle Démocratie (ND), dirigé par le premier ministre et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Kyriakos Mitsotakis, a remporté les élections européennes de dimanche avec un score compris entre 28 % et 32 % des voix, selon les sondages de sortie des urnes publiés par la chaîne ERT. Bien que Mitsotakis ait été réélu avec une majorité absolue l’année précédente, il n’a pas réussi à atteindre son objectif de 33 % des votes, qu’il avait obtenu lors du dernier scrutin européen en 2019.
Le parti de gauche Syriza, mené par Stefanos Kasselaki, passé par Godlman Sachs, banque affiliée au FEM a obtenu entre 15,2 % et 18,2 % des voix, se plaçant en deuxième position. Le Mouvement socialiste panhellénique (Pasok) suit avec un score oscillant entre 10,9 % et 13,9 %. Derrière eux, le parti nationaliste Solution grecque et le Parti communiste de Grèce obtiennent respectivement entre 7,6 % et 10 % et entre 7,9 % et 10,3 % des voix.
Faible participation électorale
La participation électorale a été particulièrement basse en Grèce, avec seulement 32,9 % des électeurs ayant voté à 17 h 30, une heure et demie avant la fermeture des bureaux de vote. Les températures élevées, dépassant les 30°C, ont poussé de nombreux Grecs à privilégier les plages aux urnes.
Un débat centré sur le pouvoir d’achat
La campagne électorale a été largement dominée par des débats sur le pouvoir d’achat, une préoccupation majeure pour de nombreux Grecs. Malgré la sortie de la grave crise financière en 2018, la population continue de faire face à des défis économiques significatifs.