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Sacha Houlié en 2017. Photo : @Antoine Lamielle/wikipedia

Sacha Houlié refuse de siéger avec le groupe Renaissance après les législatives de 2024

L’ancien président de la commission des Lois et figure emblématique du macronisme, Sacha Houlié, a annoncé ce mercredi 10 juillet qu’il ne siégera pas avec le parti présidentiel sur les bancs de l’Assemblée nationale. Cette décision intervient après sa réélection sous les couleurs du mouvement présidentiel le 7 juillet dernier.

Sacha Houlié, avocat de profession et représentant du parti présidentiel au Palais Bourbon depuis 2017, a présidé la commission des Lois de l’Assemblée nationale jusqu’à sa dissolution récente. Dans un entretien avec l’AFP, il a clairement exprimé son intention de ne pas rejoindre le groupe Renaissance. « De toute évidence, nous essayons de créer un groupe qui aille de la droite sociale à la gauche socialiste pour que la France soit gouvernable. Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. Le groupe Renaissance, je n’y siégerai pas », a-t-il déclaré, illustrant les tensions internes au sein du camp présidentiel après les législatives.

Vers la formation d’un nouveau groupe parlementaire

Sacha Houlié a mentionné être en discussions avec des élus de diverses tendances politiques, incluant des membres de Renaissance, des divers gauche, de l’UDI et des radicaux, afin de constituer un nouveau groupe parlementaire. « On n’y est pas encore, mais on y travaille », a-t-il précisé, soulignant les efforts en cours pour rassembler ces forces hétérogènes.

Un contexte politique turbulent

La décision de Houlié intervient alors que le camp présidentiel traverse une période de turbulences. Avec une réduction significative du nombre de sièges, passant d’environ 250 à quelque 160 après les législatives, les députés du mouvement présidentiel cherchent à former une coalition viable. Cette situation a provoqué des débats intenses entre les partisans d’un rapprochement avec la droite, notamment défendu par des ministres comme Gérald Darmanin et Aurore Bergé, et ceux qui prônent une alliance avec la gauche.

Un avenir politique incertain pour le groupe Renaissance

Sacha Houlié n’est pas le seul à manifester des incertitudes quant à son affiliation au groupe Renaissance. Selon ses déclarations, au moins « quarante » députés macronistes n’ont pas encore confirmé leur rattachement au futur groupe parlementaire, reflétant l’étendue des divisions internes. Pendant ce temps le Young leader de la Fondation France-Amérique, Edouard Philippe a annoncé son intention de participer à la création d’un « bloc central » à l’Assemblée nationale. Les députés dissidents se rangeront-ils sous sa bannière ?

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