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Etats-Unis : Mark Rutte appelle Trump « Daddy », révélant la servilité européenne face aux Etats-Unis

L’image choque et amuse à la fois. Lors des négociations du 25 juin, Mark Rutte, nouveau secrétaire général de l’OTAN, a qualifié le président américain Donald Trump de « Daddy ». Une sortie jugée humiliante pour l’Europe, illustrant son alignement croissant sur la stratégie militaire américaine.

Alors que Trump comparait Israël et l’Iran à « des enfants qui se battent dans la cour de récréation », Rutte a lâché : « Papa doit parfois hausser le ton. » Une déclaration qui a plongé la salle dans un profond malaise, selon la journaliste de Sky News Deborah Raynes.

Une relation de vassal à suzerain

Depuis plusieurs mois, Mark Rutte multiplie les marques de loyauté envers Trump. La veille, il lui écrivait encore : « Bravo et merci pour votre action décisive en Iran, c’était vraiment extraordinaire. Vous nous avez menés à un moment vraiment important pour l’Amérique, l’Europe et le monde. »

Face aux journalistes, Rutte a tenté de minimiser la portée de sa phrase, niant avoir traité Trump de « Papa ». Il a néanmoins reconnu que les Européens « se comportaient parfois comme des enfants inquiets » vis-à-vis de la protection américaine. Une formule qui renforce l’image d’une Europe dépendante, alors que l’OTAN impose aux États membres d’atteindre 5 % de dépenses militaires, un objectif jugé dangereux pour la protection sociale européenne.

Un malaise assumé par Trump

Donald Trump n’a pas manqué d’ironiser sur cet épisode, déclarant en conférence de presse : « Je crois qu’il m’aime bien. Si ce n’est pas le cas, je vais faire demi-tour et lui donner une bonne correction, d’accord ? » Des propos qui ont déclenché les rires du chef des affaires étrangères Marco Rubio, renforçant la scène d’humiliation publique.

Face à cette servilité affichée, certains observateurs rappellent les mots de La Boétie dans son Discours de la servitude volontaire : « Il sert si bien, et si volontiers, qu’on dirait à le voir qu’il n’a pas seulement perdu sa liberté mais gagné sa servitude. »

Source : Marianne.

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