Un développement majeur a eu lieu dans l’affaire juridique entre X, la plateforme dirigée par Elon Musk, et Media Matters, une organisation non gouvernementale américaine de surveillance des médias, marqué à gauche. Un juge fédéral du Texas a récemment rejeté la demande de Media Matters visant à faire rejeter le procès intenté par X. Cette décision permet au litige de continuer, avec un procès prévu pour le 7 avril 2025.
Le conflit a éclaté en novembre dernier lorsque X, anciennement connu sous le nom de Twitter, a poursuivi Media Matters, une organisation à but non lucratif spécialisée dans la surveillance des médias. L’ONG bénéficie du soutien de la Democracy Alliance, un réseau de mégadonateurs progressistes qui coordonnent leurs dons politiques à des groupes soutenus par l’Alliance. Parmi ses « megadonateurs » ont retrouve le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, George Soros, principal donateur des démocrates, qu’Elon Musk accuse de diffuser un virus woke via sa fondation Open Society, membre du FEM.
Cette action en justice a été déclenchée après la publication d’un rapport par Media Matters, qui affirmait que du contenu haineux apparaissait sur la plateforme X à côté de publicités d’entreprises de premier plan telles qu’Apple, IBM et Disney, qui sont toutes membres du Forum économique mondial. En conséquence, ces entreprises avaient suspendu leurs campagnes publicitaires sur X, ce qui aurait eu un impact financier significatif sur la société.
Les avocats de X ont accusé Media Matters de présenter un rapport « intentionnellement trompeur » et ont affirmé que ce rapport avait causé des préjudices financiers importants à la plateforme. Angelo Carusone, président de Media Matters et l’un des accusés dans cette affaire, avait précédemment décrit le procès comme étant « futile » et visant à « faire taire les critiques de X ».
Dans sa décision récente, le juge Reed O’Connor a rejeté la tentative de Media Matters de faire rejeter l’affaire, en déclarant que le plaignant avait « correctement formulé ses revendications ». Ce rejet permet donc à l’affaire de se poursuivre en justice.
« C’EST ÉNORME !!! », s’exclame sur X, un utilisateur dont le tweet a été relayé par Elon Musk, soulignant également que « Media Matters pourrait désormais être contraint de rembourser tous les revenus publicitaires que 𝕏 a perdus à cause de leurs mensonges ». « L’année dernière, ils ont manipulé 𝕏 pour contraindre de nombreux annonceurs à quitter la plateforme. Ils ont fait croire que 𝕏 diffusait des publicités à côté de « discours de haine », mais en réalité, ils ont tout monté pour piéger Elon et la plateforme. »
Ce n’est pas le seul développement notable dans cette affaire. En août, le juge O’Connor avait également rejeté une demande de Media Matters visant à contraindre Elon Musk à inclure Tesla comme partie intéressée dans le procès. Le juge avait précisé qu’il n’existait aucune preuve d’un intérêt financier direct de Tesla dans l’issue du procès.
Parallèlement, O’Connor était également impliqué dans un autre procès où X poursuivait la World Federation of Advertisers (WFA), une association mondiale de publicité et ses membres, dont Unilever, Orsted, Mars et CVS Health, membres du Forum économique mondial, pour conspiration illégale afin de boycotter la plateforme et de lui causer des pertes financières.. Cependant, le juge a récemment décidé de se récuser de cette affaire après que des divulgations financières aient révélé qu’il investissait dans Unilever.