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Photo : Compte X d'Aly Diouara.

Contrôle au faciès : LFI dénonce des menaces policières contre le député Aly Diouara

Le député de La France insoumise (LFI) Aly Diouara affirme avoir été menacé par un policier lors d’un contrôle au faciès dans une cité de Seine-Saint-Denis. Alors que LFI dénonce des pratiques discriminatoires, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a rapidement apporté son soutien aux forces de l’ordre.

Tout commence le 26 février, lorsqu’Aly Diouara assiste à un contrôle de police visant deux jeunes dans une cité de Bobigny. Selon le député, les forces de l’ordre auraient procédé à un contrôle au faciès, pratique discriminatoire régulièrement dénoncée par les associations et organisations de défense des droits humains.

Alors qu’il demande des explications aux policiers, l’un d’eux aurait menacé de l’utiliser son taser contre lui« Tu vas faire quoi si je te tase ?« , aurait lancé l’agent à l’élu, comme le révèle Le Parisien, qui a visionné des images tournées sur place.

Face à cette scène, Jean-Luc Mélenchon et de nombreux élus de LFI ont immédiatement réagi, exigeant que le député soit respecté dans l’exercice de ses fonctions.

https://twitter.com/JLMelenchon/status/1895111267549093904

LFI accuse la police, le préfet soutient les agents

Dans un communiqué officielle groupe parlementaire LFI dénonce une attitude « humiliante et brutale » des forces de l’ordre. Ils mettent aussi en cause la réaction du préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, qui a rapidement soutenu les agents impliqués.

https://twitter.com/NunezLaurent/status/1894872817969111234

De son côté, le préfet de Seine-Saint-Denis, Julien Charles, a lui aussi pris parti pour les policiers, rejetant ainsi toute critique formulée par l’opposition.

Une affaire qui relance le débat sur les contrôles au faciès

Cet incident remet en lumière le débat sur les contrôles d’identité ciblant les minorités, une pratique régulièrement dénoncée par les associations de défense des droits humains et par les instances internationales.

Si les policiers ont assuré avoir « sorti leur taser par précaution », Aly Diouara dénonce une « posture agressive »injustifiée. L’adjointe au maire de La Courneuve, Betty Saint-Ubert, qui était présente lors des échanges, a même été placée en garde à vue pour « outrage », après avoir, selon la police, traité les agents de « racistes » et de « cowboys » – des accusations qu’elle conteste fermement.

Vers une enquête ?

Alors que les jeunes contrôlés ont été relâchés sans poursuitesaucune enquête officielle n’a encore été ouverte sur les conditions de ce contrôle. Mais LFI réclame des explications et pourrait saisir les instances compétentes pour dénoncer un usage abusif de la force par la police.

Source : Huff Post.

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