Une altercation survenue hier à la terrasse d’un café près de l’Assemblée nationale a pris une tournure politique controversée. Des membres de La France insoumise, y compris David Guiraud, Rima Hassan, Sébastien Delogu, et l’activiste Taha Bouhafs, ont été confrontés de manière agressive par des individus identifiés par Rima Hassan comme proches de Raphaël Glucksmann, figure du Parti socialiste et gendre du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Ghassan Salamé. Ce n’est pas la première fois que LFI est accusée d’antisémitisme par des personnalités ou des associations proches du FEM. Explications.
L’incident, capturé en vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, montre une confrontation verbale intense, marquée par des accusations d’antisémitisme lancées contre les élus de La France insoumise.
Sur un poste de David Guiraud sur X, une femme, non identifiée dans les vidéos initiales, peut être vue en train de distribuer des autocollants et de lancer des provocations verbales aux élus, les traitant de « bonne brochette d’antisémites ». « Ah, Syrienne, genre Palestinienne, hein« , ajoute-t-elle avant de coller des autocollants « stop antisémitisme » sur le table des Insoumis. « Voilà pour vous, » lance-t-elle. « Filmez-moi, ça ne me dérange pas du tout. »
Cette altercation s’est produite peu après un carnaval contre l’antisémitisme organisé par le collectif Nous vivrons, connu pour ses positions fermes contre l’antisémitisme.
Le collectif Nous vivrons, a ensuite publié une autre vidéo deux heures plus tard, dans lequel il explique avoir tenté de rencontrer David Guiraud, lors d’un meeting en Normandie, à Val-de-Reuil, mais qu’il avait refusé de les rencontrer. « Aujourd’hui, par coïncidence, nous l’avons croisé à une terrasse après le Carnaval contre l’antisémitisme que nous avons organisé devant l’Assemblée nationale », precise-t-il avant d’ajouter que le député les auraient indirectement menacés en faisant référence à des « gars au lourd passé ».
Sur X, Guiraud évoque les « menaces de mort et de viol, des insultes, des diffamations, d’empêchement de la liberté d’expression », quotidiennes avec comme nouveauté, « des faux comptes », qui « alimentent massivement cette chasse aux sorcières ».
Aujourd’hui, Rima Hassan affirme que « les personnes qui nous ont agressés hier en terrasse sont des soutiens de Raphaël Glucksman ». Elle publie des photos de Benjamin Cymerman, vice-président du collectif Nous vivrons, présent lors d’une réunion publique organisée par Lamia El Aaraje, adjointe de la maire de Paris et contributrice de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Anne Hidalgo, chargée de l’Accessibilité universelle et des Personnes en situation de handicap et première secrétaire de la Fédération parisienne du Parti socialiste.
Dans un rebondissement politique significatif, Lamia El Aaraje a choisi de se présenter aux élections législatives de 2022, malgré l’absence d’investiture de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale (NUPES). Cette décision intervient après que l’accord interne au sein de la NUPES a favorisé Danielle Simonnet de La France Insoumise (LFI) pour la circonscription concernée. El Araje a été soutenue dans sa démarche par l’ancien premier ministre Lionel Jospin, qui fait partie du cercle d’influence Le Siècle, fondé par des Francs-maçons après guerre. Jospin s’est également rendu à la réunion du groupe Bilderberg de 1996 selon la basse de donnée établie par l’universitaire allemand, Aleksander M . Zielinski.
En plus d’être vice-président, de Nous vivrons, une association qui se décrit comme « sioniste », créée après l’attaque du Hamas du 7 octobre et qui a récemment invité Anne Sinclair, l’ex femme du contributeur du FEM, Dominique Strauss-Kahn, Cymerman, est aussi président du comité du Faubourg-Saint-Honoré !, une association qui regroupe 120 Maisons de luxe. Elle comprend des marques, Christian Dior, Givenchy, Fendi, Céline, qui font parties du groupe LVMH, affilié au Forum économique mondial, Chanel, Ralph Lauren, Gucci, qui sont aussi membres du FEM, l’ambassade du Canada, du contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Justin Trudeau, ou la marque de doudounes, Canada Goose, chères à Raphael Glucksmann, qui a comme propriétaire Bain Capital, membre du Forum.
Pour rappel, nous avions demandé le 1er mai dernier a Raphael Glucksmann ce qu’était un contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, et il avait semblé gêné.
L’association « No Silence » qui milite pour la reconnaissance des viols terroristes du Hamas, comme crime de guerre, avait déjà tenté d’écarter La France Insoumise, de l’hommage aux victimes du 7 octobre, accusant le mouvement de « relativisme » , de « négationnisme » et d’être responsable de la montée de l’antisémitisme dans le pays. À la tête de « No Silence », on retrouve Mélanie Pauli-Geysse, passée par les Jeunesses Socialistes, candidate aux élections cantonales de 2010 sous la bannière PS, qui avait auparavant fait pleurer Lionel Jospin lors des universités d’été du parti en 2006 à La Rochelle. Pauli-Geysse est désormais officier (R) de la Gendarmerie Nationale et directrice constitutionnelle de l’agence de communication, WMH Project, qui travaille à promouvoir le Pacte Mondial des Nations Unies du contributeur du FEM et membre du groupe Bilderberg, Antonio Guterres, visant à inciter les entreprises du monde entier à adopter une attitude socialement responsable en s’engageant à intégrer et à promouvoir plusieurs principes relatifs aux droits de l’Homme, aux normes internationales du travail, à l’environnement et à la lutte contre la corruption. Parmi les clients de cette agence, on retrouve également de nombreuses marques proches du Forum Économique Mondial, telles qu’Axa, Michelin, Volkswagen, Engie, Renault, Nissan, Mitsubishi, Novartis, Pepsico, Schneider Electric, ou encore la Caisse d’Épargne, qui fait partie du groupe BPCE, ou Thales, qui appartient à l’État, Dassault et Vanguard qui est devenu en partie par Black Rock.
Lorsque Rima Hassan a reçu une convocation pour apologie du terrorisme, elle a été poursuivie par l’Organisation juive européenne (OJE), qui regroupe 55 avocats engagés dans la lutte contre l’antisémitisme, l’antisionisme, et le mouvement BDS qui promeut le boycott d’Israël. L’OJE est présidée par Muriel Ouaknine-Melki, une avocate française en contact régulier avec les services de renseignement israélien pour documenter les incidents antisémites. Elle s’est notamment rendue en Israël pour rencontrer le président Isaac Herzog, qui était présent à Davos 2024, où il a prononcé un long discours.
C’est aussi, l’OJE qui avait fini par faire annuler la table ronde qui devait se dérouler à Lyon, à laquelle devait participer l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri, ce qui avait tendu les relations entre le maire de Lyon, Grégory Doucet et la communauté juive.
Ainsi les péripéties de l’édile Lyonnais et de La France Insoumise, ne sont pas sans rappeler celles d’Elon Musk, accusé d’antisémitisme par l’Anti-Defamation League, principal association de défense des droits juifs aux Etats-unis, présidée par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Jonathan Greenblatt.