Lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, une scène a suscité une vive polémique, provoquant des réactions contrastées parmi les spectateurs et les critiques. La séquence en question montrait un groupe de personnes à table, incluant plusieurs drag queens, évoquant pour certains l’image de la Cène, le dernier repas de Jésus avec ses apôtres. Cette représentation a choqué de nombreuses personnes y compris des non catholiques.
La Conférence des évêques de France (CEF) a exprimé son mécontentement, dénonçant des scènes perçues comme des « dérisions et moqueries du christianisme ». Dans un communiqué, les évêques ont regretté que cette cérémonie, globalement appréciée pour ses moments de beauté et d’allégresse, ait inclus des éléments qu’ils considèrent offensants pour la foi chrétienne. Ce sentiment a été partagé par des figures politiques de l’extrême droite, qui ont également critiqué cette séquence pour son interprétation perçue comme irrespectueuse.
La Défense de Thomas Jolly
Face à la controverse, Thomas Jolly, le directeur artistique de la cérémonie, n’a pas assumer affirmant que son intention n’était nullement de se moquer de la Cène ou du christianisme. Lors d’une interview sur BFMTV, il s’est défendu que l’inspiration derrière la scène était plutôt une célébration païenne liée aux dieux de l’Olympe, avec Dionysos, le dieu de la fête et du vin, symbolisant la joie et l’union. Jolly a insisté sur le fait que la cérémonie visait à promouvoir des valeurs de réconciliation et d’inclusion, sans intention subversive.
Pourtant l’apparition du chanteur français; Philippe Katerine, sous une cloche, presque nu, déguisé en Dionysos et peint en bleu, la couleur représentant plusieurs Dieux hindou comme Krishna, Rama, Vishnu ou encore Shiva a choqué de nombreux internautes, surtout de la part des Français, intrigués par la perception que pourraient avoir les spectateurs internationaux de cette scène particulière.
« Que représente ce mec nu et bleu ? Je suis complètement perdu », a tweeté un internaute étranger, reflétant l’incompréhension générale.
Un journaliste anglais a également exprimé sa perplexité, tandis que les commentateurs australiens sont restés sans voix.
Les réactions internationale sur les réseaux sociaux ont varié, allant de la confusion à l’humour. Un internaute a déclaré qu’il allait dire à ses enfants que Katerine était un personnage d’Avatar.
D’autres ont évoqué un « dieu hindou bleu croisant un Schtroumpf ».
Il faut dire que plusieurs Dieux hindou (Krishna, Shiva, Rama ou encore Vishnu…) sont représentés de couleur bleue et qu’actuellement l’élite mondialiste s’intéresse particulièrement à Shiva, comme en témoigne la Journée international du Yoga fêté chaque année par les Nations unies depuis 2015 à l’initiative du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Narendra Modi. Dans l’hindouisme, Shiva qui est à l’origine du Yoga, assume également les fonctions de Rudra le terrible, dieu des animaux, de la mort, des orages. qui est la face sombre de Shiva.
Selon plusieurs historiens et spécialistes des religions, Shiva et Dionysos, le dieu grec de la vigne, du vin, de la fête et de ses excès, qui est également le dieu de la fureur et de la subversion, auraient une même origine indo-européenne. Comme Shiva, Dionysos a des cornes de taureau et on retrouvait ce type de divinités dans les traditions précéltique et minoénne. Il pourrait d’ailleurs être à l’origine du mythe du Minotaure. On retrouverait aussi ce-dieu taureau chez les Germains, les Baltes, les Anatoliens, les Thraces, les Phrygiens, les Celtes ou les Iraniens. L’indiansite Alain Daniélou, voit également des similitudes entre le dieu gaulois Cernunnos, « le cornu » avec Shiva, également appelé Shringin, qui signifie aussi « le cornu ».
Après la cérémonie d’ouverture, les internautes ont réagit sur réseaux sociaux, soulignant que des symboles sataniques avaient été présentés. Certains d’entre eux ont interprété une statue exposée et une cavalière argentée comme des représentations du Veau d’or et du cavalier de l’Apocalypse, figures bibliques associées à l’idolâtrie et à la fin du monde. Thomas Jolly, s’est une nouvelle fois défendu que la cavalière, Floriane Issert, incarnait en fait Sequana, la déesse antique de la Seine, symbolisant la résistance.
Le rappeur Rohff a présenté son soutien aux « Chrétiens » qui comme les « musulmans, respectent les gens du livre ». Selon lui, « La cérémonie des JO fut malheureusement le théâtre du satanisme décomplexé sur l’espace public, aux yeux du monde entier ». « Le mépris des religions vient de faire date. »
A propos du passage avec Philippe Katerine, Elon Musk, a dénoncé un tableau « extrêmement irrespectueux envers les chrétiens ».
L’influenceur Matt Wallace, relève que la Djette et militante LGBT Française, Barbara Butch qui occupait la place de Jesus Christ dans le tableau de la Cène, arborait un tatouage satanique.
Aux Etats-unis toujours, l’influenceur et ancien kickboxeur Andrew Tate ainsi que son frère Tristan, ont vivement réagit appelant à « la guerre à tous ceux qui se moquent de Jésus » soulignant que la France était supposée être le principal pays chrétien en Europe.
La cérémonie d’ouverture des JO 2024 a été marquée par des moments de controverse qui ont suscité des débats sur les limites de l’art et de la liberté d’expression dans des contextes culturels aussi larges. Thomas Jolly a exprimé son regret que certaines interprétations aient pu offenser, réaffirmant sa volonté de créer une célébration inclusive. Les Jeux Olympiques continuent ainsi de refléter non seulement l’unité sportive, mais aussi les défis liés à la diversité culturelle et aux sensibilités variées.