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François Bayrou. Image : Capture d'écran CNEWS.

Budget 2026 : François Bayrou alerte sur une dette « portée sur le dos des plus jeunes »

À quelques jours du vote de confiance du 8 septembre, François Bayrou défend son plan budgétaire axé sur la réduction de la dette publique. Le premier ministre met en garde contre une politique qui ferait peser l’endettement sur les générations futures et appelle au consensus autour de la gravité de la situation.

Lors d’un entretien diffusé simultanément sur Franceinfo, LCI, BFM-TV et Cnews dimanche 31 août, François Bayrou a fixé le cap de son action gouvernementale : réduire l’endettement de la France. Le premier ministre a insisté sur l’importance du vote de confiance prévu le 8 septembre, soulignant que l’enjeu dépassait sa propre personne pour concerner « le destin de la France ».

Face à une opposition socialiste qui a déjà annoncé son refus de soutenir le gouvernement, Bayrou a attaqué frontalement Olivier Faure, l’accusant d’ambition personnelle sans perspective claire de majorité. Le chef du gouvernement a critiqué les propositions du Parti socialiste, qu’il accuse de vouloir relancer les dépenses publiques au prix de 32 milliards d’euros d’impôts supplémentaires, principalement sur les entreprises. Il a également rejeté la « taxe Zucman », un impôt sur les très grandes fortunes jugé « inconstitutionnel » et « dangereux pour l’investissement ». Face à une opposition socialiste qui a déjà annoncé son refus de soutenir le gouvernement, Bayrou a attaqué frontalement Olivier Faure, l’accusant d’ambition personnelle sans perspective claire de majorité. Le chef du gouvernement a critiqué les propositions du Parti socialiste, qu’il accuse de vouloir relancer les dépenses publiques au prix de 32 milliards d’euros d’impôts supplémentaires, principalement sur les entreprises. Il a également rejeté la « taxe Zucman », un impôt sur les très grandes fortunes jugé « inconstitutionnel » et « dangereux pour l’investissement ». Ce qui me gêne, ce n’est pas qu’il y ait des riches en France, c’est qu’il y ait des pauvres.Face à une opposition socialiste qui a déjà annoncé son refus de soutenir le gouvernement, Bayrou a attaqué frontalement Olivier Faure, l’accusant d’ambition personnelle sans perspective claire de majorité. Le chef du gouvernement a critiqué les propositions du Parti socialiste, qu’il accuse de vouloir relancer les dépenses publiques au prix de 32 milliards d’euros d’impôts supplémentaires, principalement sur les entreprises. Il a également rejeté la « taxe Zucman », un impôt sur les très grandes fortunes jugé « inconstitutionnel » et « dangereux pour l’investissement ». « Ce qui me gêne, ce n’est pas qu’il y ait des riches en France, c’est qu’il y ait des pauvres. »

Le débat sur la dette reste au cœur de son argumentaire. Bayrou a comparé la situation budgétaire à une gestion familiale, estimant qu’« aucune famille n’emprunterait sur le dos de ses enfants », mettant la responsabilité de la dette sur le dos des français, plutôt que d’assumer les erreurs des différents gouvernements qui se sont succédés durant les mandats de Macron. Bayrou appelle à mobiliser toutes les générations, y compris celle des baby-boomers, pour alléger le fardeau des plus jeunes, une jeunesse qu’il décrit comme « sacrifiée » et « privée de destin ».

Concernant les mesures d’économies, le premier ministre a jugé « discutable » la suppression de deux jours fériés, précisant qu’un seul pourrait être envisagé. Mais il a martelé que l’essentiel n’était pas dans ces symboles, mais dans la nécessité de « sortir de la malédiction immédiate de la dette ». Selon lui, stabiliser l’endettement permettrait de rendre la situation progressivement plus supportable grâce à la croissance.

Enfin, alors qu’Edouard Philippe évoque une dissolution inéluctable, François Bayrou a rejeté cette hypothèse, rappelant que l’actuel mode de scrutin ne ferait que reproduire les blocages existants. Pour le premier ministre, l’urgence reste d’obtenir le soutien nécessaire à son plan de redressement et de convaincre que le temps presse pour restaurer la soutenabilité des finances publiques, même si les français qui ont accepté les confinements, l’inflation et les menaces de guerre, auront sans doute du mal à accepter d’endosser la responsabilité de cette situation.

Sources :
Le Monde – « Budget 2026 : pour François Bayrou, la France “emprunte sur le dos des plus jeunes, aucune famille ne ferait ça” » – lien

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