Samedi 28 juin, un chalutier breton a eu la surprise d’apercevoir un sous-marin d’attaque russe à quelques mètres de son embarcation, au large des côtes françaises. L’incident, qui s’est produit non loin des îles anglo-normandes, n’a pas suscité d’inquiétude majeure chez les autorités, mais soulève des questions sur les mouvements militaires russes en Méditerranée et en Atlantique.

Parti de Roscoff (Finistère), le chalutier Belenos naviguait au large des Côtes-d’Armor lorsqu’il a croisé la route d’un sous-marin russe qui venait de remonter à la surface. Selon Ouest-France, l’équipage a été surpris de voir un tel bâtiment militaire si proche, un événement jugé « inhabituel » dans cette zone de pêche.

La frégate française Normandie en escorte

Contactée par Le Marin, la préfecture maritime de l’Atlantique a confirmé qu’il s’agissait d’un sous-marin « suivi depuis un certain temps, simplement en transit ». La frégate française Normandie a accompagné le submersible, avant de transmettre son escorte à la marine britannique, rapporte Le Télégramme.

Un sous-marin venu de Méditerranée ?

Le nom exact du sous-marin n’a pas été communiqué par les autorités, et l’armateur du chalutier, Jean Porcher, n’a pas souhaité s’exprimer. Toutefois, des experts estiment qu’il pourrait s’agir d’un sous-marin diesel-électrique russe de classe Kilo, semblable au Novorossiysk, lancé en 2013. Ce type de bâtiment avait déjà été repéré dans la zone en janvier dernier.

Selon Le Télégramme, le submersible pourrait provenir d’une base russe en Syrie sur le point d’être abandonnée, avant de rejoindre les flottes russes du Nord ou de la Baltique.

Source : L’Indépendant.