La tension politique au Brésil vient de franchir une nouvelle étape aujourd’hui, avec l’arrestation de quatre militaires de réserve et d’un policier, accusés d’avoir orchestré un complot visant à assassiner le président et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Luiz Inácio Lula da Silva. Ce projet, datant de fin 2022, s’inscrirait dans une tentative présumée de coup d’État après la victoire de Lula face à Jair Bolsonaro, un autre contributeur du FEM, à moins qu’il ne s’agisse d’une manoeuvre pour charger l’ancien président. Explications.
Selon la police fédérale brésilienne, les suspects auraient planifié l’empoisonnement de Lula avant son investiture le 1er janvier 2023. Parmi les cibles figuraient également Geraldo Alckmin, colistier de Lula, proche lui aussi du FEM, et Alexandre de Moraes, juge à la Cour suprême, connu pour ses positions fermes contre les dérives du camp bolsonariste, et ancien ministre de la Justice de l’ex-président et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Michel Temer.
Ces projets ont été dévoilés grâce à des échanges interceptés sur l’application Signal, où les suspects discutaient des étapes du coup d’État. Le général de réserve Mario Fernandes, un proche de Jair Bolsonaro, aurait imprimé un plan détaillé dans le bureau présidentiel, renforçant les soupçons sur l’implication de l’administration précédente.
Une tentative coordonnée par des forces spéciales
Les militaires impliqués appartiennent aux forces spéciales brésiliennes, surnommées « kids pretos » pour leurs cagoules noires. Spécialisés dans le renseignement et les actions de sabotage, ces militaires auraient participé à des réunions pour organiser le coup d’État. Ils auraient également joué un rôle actif lors des émeutes du 8 janvier 2023, qui visaient à envahir les lieux de pouvoir à Brasília, alors que de nombreux partisans de Bolsonaro remettaient en question la validité de l’élection.
Les enquêteurs ont découvert que les « kids pretos » auraient coordonné des actions telles que briser les barrages de la police militaire et orienter les manifestants pour pénétrer dans le Congrès. Ces éléments renforcent les liens entre les émeutes et le projet d’assassinat.
L’étau se resserre autour de Jair Bolsonaro
Ces nouvelles révélations pourraient mettre Jair Bolsonaro dans une position encore plus délicate. Déjà visé par des enquêtes sur son rôle dans les émeutes et les tentatives de coup d’État, l’ancien président est soupçonné d’avoir rencontré des hauts responsables militaires en décembre 2022 pour discuter d’un soutien à un éventuel putsch.
Le rapport révèle également que certaines étapes du complot auraient été planifiées dans la maison de Walter Braga Netto, colistier de Bolsonaro lors de la présidentielle.
Des réactions officielles fortes
Depuis le sommet du G20 à Rio de Janeiro, Paulo Pimenta, secrétaire à la communication du gouvernement brésilien, a qualifié ce qui est présenté comme de nouvelles preuves de « graves ». Il a insisté sur la nécessité de mener l’enquête jusqu’à son terme pour que justice soit rendue.
Un coup dur pour la démocratie
L’arrestation de ces militaires et les preuves accumulées soulignent la fragilité de la démocratie brésilienne face aux menaces internes. Méfiance toutefois car Elon Musk, avait dénoncé les manoeuvres du juge Alexandre Moraes, annonçant même le 31 août, la création d’un compte X « Alexandre Files » dédié à « la publication quotidienne de données sur les crimes » de celui qu’il accusait d’être « un faux juge». Alors que le réseau social d’Elon Musk avait été supprimé après qu’il eu accusé le juge Alexandre de Moraes d’avoir interféré lors de la dernière élection brésilienne, il avait finalement été rétabli.
