Alors que le gouvernement de François Bayrou était encore en sursit Marine Le Pen a pris la parole ce lundi 8 septembre. La présidente du Rassemblement national a réclamé la dissolution de l’Assemblée national et appeler à un grand « reset », mais pas à la destitution du président français et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron.
Dans son discours, Marine Le Pen a évoqué un moment politique historique, « un moment de vérité ».
Elle a dénoncé « l’agonie d’un gouvernement fantôme » et affirmé que la nomination d’un nouveau Premier ministre ne suffirait pas à rétablir la confiance. Pour elle, la dissolution est le seul moyen légitime de sortir de l’impasse. Contrairement à certaines voix plus radicales, la députée du Pas-de-Calais n’a jamais évoqué la destitution du chef de l’État, préférant rester dans le strict cadre institutionnel.
Selon elle, la dernière année a été celle « d’un nauffragedont la seule vertue a été de préparer l’alternance ». Elle a appelé à un « reset », terme cher aux informaticiens et au fondateur du Forum économique mondial, Klaus Scwhab, auteur du livre « The Great reset », évoquant le monde d’après pandémie. « Le vrai « reset » serait la démission du président mais elle ne dépend que de lui puisqu’il est constitutionnellement élu pour cinq ans », a-t-elle toutefois précisé, précisant que son groupe n’appelait pas à sa destitution.
Elle attend toutefois du président de la République qu’il annonce la dissolution de l’Assemblée nationale.
Selon elle, « Macron doit se résoudre à sortir de son rôle de chef de la majorité pour enfin assumer, si toutefois il en est capable, son rôle de président de la République ». « En ces circonstances, le Président n’a qu’une possibilité : convoquer de nouvelles élections. »
La cheffe du Rassemblement national ne voit personne au sein du « bloc macrono-LR, ou chez leurs supplétifs socialistes, une seule personnalité ayant suffisamment d’autorité pour gouverner en ces circonstances particulières ».
Elle affirme que son partie est prêt à gouverner « pour mettre en œuvre, sans attendre la présidentielle, un programme de redressement national ».
Je m’étonne que Monsieur Bayrou ait pu un instant croire que je pouvais lier ma décision de voter ou non la confiance à mon intérêt personnel.
C’est mal connaître le Rassemblement national et c’est ignorer l’intensité de notre engagement exclusif au service de la France.