À l’occasion d’un dîner organisé à la Maison-Blanche le 15 octobre 2025, le président américain Donald Trump a dévoilé une maquette d’un projet architectural inédit : un arc monumental, inspiré de celui de Paris, destiné à célébrer le 250e anniversaire de l’indépendance des États-Unis.
Selon les premières images relayées par Time Magazine et CBS News, cette construction colossale baptisée par les médias “l’Arc de Trump” serait érigée face au Lincoln Memorial, sur l’autre rive du fleuve Potomac, dans l’alignement de la Maison-Blanche.
Un monument à la symbolique puissante
Ce projet, que Trump a lui-même décrit comme “beau et éternel”, serait selon ses proches une “ode à la grandeur américaine”.
D’après les documents partagés avec la presse, l’ouvrage mesurerait près de 80 mètres de haut, et serait orné de bas-reliefs retraçant l’histoire des États-Unis, depuis la Déclaration d’indépendance jusqu’à l’ère moderne.
Si le coût exact et le calendrier de construction restent à déterminer, Time évoque le nom de Nicolas Leo Charbonneau comme architecte pressenti pour piloter le projet. Ce dernier, d’origine franco-américaine, s’est fait connaître pour ses réalisations néo-classiques à Dubaï et New York.
Un projet qui divise Washington
Pour CNN, cette nouvelle initiative illustre la volonté du président “d’imprimer sa marque esthétique et politique sur la capitale”.
Depuis son retour au pouvoir, Donald Trump a en effet multiplié les projets visant à remodeler les espaces symboliques de Washington, entre restauration de bâtiments fédéraux et relooking de la Maison-Blanche.
Les critiques, elles, dénoncent une dérive narcissique et impérialiste, évoquant “l’ombre de Napoléon” derrière ce monument à la gloire du président. Sur les réseaux sociaux, le hashtag #TrumpArch est rapidement devenu viral, entre ironie et fascination.
Une stratégie de communication millimétrée
Ce projet tombe à point nommé à quelques mois de la campagne de célébration du 250e anniversaire de l’indépendance (prévue en 2026), que Trump entend placer sous le signe du renouveau patriotique.
En réactivant son image de bâtisseur, il cherche à rallier les milieux conservateurs et à renforcer sa stature d’homme d’État “visionnaire” — une stratégie politique et symbolique à forte portée médiatique.
Source : Courrier international.
