Le leader néerlandais d’extrême droite Geert Wilders a lancé une charge virulente contre la Commission européenne ce samedi 6 décembre, dénonçant une institution « totalitaire » incapable de défendre la liberté d’expression. Ses propos, devenus viraux, interviennent dans un climat déjà explosif après l’amende infligée à X, la plateforme d’Elon Musk.
La séquence a fait le tour des réseaux sociaux en quelques heures. Geert Wilders, figure de la droite radicale néerlandaise, a pris pour cible la Commission européenne dans un discours d’une rare virulence, accusant Bruxelles de dérive autoritaire et de s’ériger contre les principes mêmes qu’elle prétend défendre. Dans son intervention, il s’adresse directement aux commissaires : « Personne ne vous a élus. Vous ne représentez personne ». Une attaque frontale qui renvoie à l’un des griefs récurrents formulés par les souverainistes : l’absence d’élection directe du pouvoir exécutif européen.
Wilders va plus loin, qualifiant la Commission d’« institution totalitaire » qui serait incapable de « d’épeler les mots liberté d’expression ». Cette charge contre Bruxelles s’inscrit dans une controverse plus large autour de l’amende infligée à X, anciennement Twitter, pour non-conformité aux exigences du Digital Services Act (DSA). Pour Wilders, sanctionner la plateforme dirigée par Elon Musk revient à restreindre la liberté d’expression dans l’espace numérique européen. Il en tire une conclusion radicale : « Nous ne devrions pas accepter l’amende infligée à X, mais abolir la Commission européenne ».
Cette déclaration, spectaculaire dans sa forme comme dans son contenu, fait écho à l’opposition frontale que Musk lui-même entretient avec les institutions européennes accusées par certains défenseurs de la liberté d’expression d’avoir mis en place unsystème de censure via le DSA, le.texte modérant les plateformes de réseaux sociaux sur le territoire européen.
Le patron de X se présente depuis plusieurs mois comme un défenseur de la liberté d’expression face à ce qu’il décrit comme une bureaucratie intrusive.