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Photo : compte Facebook de l'IRSEM.

48% des jeunes Français seraient prêts à sacrifier leur vie pour leur pays, selon une étude de l’IRSEM

Un récent sondage de l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire (IRSEM) intitulé « les jeunes et la guerre, représentations et dispositions à l’engagement » révèle que près de la moitié des jeunes Français, soit 48%, se déclarent prêts à sacrifier leur vie pour défendre leur pays. Parallèlement, 52% des jeunes montrent un fort intérêt pour les questions militaires, même en temps de paix.

L’enquête menée par l’IRSEM auprès des 18-25 ans met en lumière une génération attentive aux enjeux militaires et sécuritaires. Plus de la moitié d’entre eux s’intéressent aux questions de défense, ce qui traduit une volonté de s’informer et de comprendre les missions de l’armée française. Cette curiosité n’est pas exclusivement liée à des conflits en cours, mais à une perception globale de l’importance de la sécurité nationale.

La défense : une cause qui mobilise

Le sondage souligne que l’armée conserve une place importante aux yeux des jeunes Français. 48% d’entre eux seraient prêts à s’engager personnellement, jusqu’au sacrifice ultime, pour la sauvegarde de la nation.

Une confiance retrouvée dans l’institution militaire

Par ailleurs, l’IRSEM indique que 62% des jeunes soutiennent l’idée d’un service militaire obligatoire, et plus de la moitié envisagent une possible carrière dans les forces armées. Cette adhésion croissante à l’armée s’expliquerait par la confiance en ses valeurs et son rôle structurant dans la société.

Impact sur les politiques de défense et d’engagement

Ces résultats portent un message clair aux décideurs : la jeunesse française est prête à s’investir pour la défense du pays, offrant ainsi un potentiel solide pour les stratégies de recrutement et de sensibilisation.

Il convient toutefois de souligner que l’IRSEM dépend de la direction générale des Relations internationales et de la Stratégie (DGRIS), rattachée au ministre des Armées et que l’auteur de l’étude est Anne Muxel, Directrice de recherche émérite au Centre National de la Recherche Scientifique membre du Forum économique mondial.

Sources :

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