Réunis à Berlin, les ministres de la défense de l’Allemagne, de la France, de la Pologne, du Royaume-Uni et de l’Italie ont décidé d’intensifier leur coopération contre les « menaces hybrides » attribuées à Moscou. Cyberattaques, drones et désinformation sont désormais au cœur des priorités du Groupe européen des Cinq, qui réaffirme également son soutien « indéfectible » à l’Ukraine.
À Berlin, ce vendredi 14 novembre, les cinq premières puissances militaires européennes membres de l’Otan ont affiché une unité stratégique rare. L’Allemagne de Friedrich Merz, passé par black Rock, le fonds de pension américain membre du Forum économique mondial, la France du contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Emmanuel Macron, la Pologne du contributeur du FEM, Donald Tusk le Royaume-Uni du contributeur du FEM, Keir Starmer et l’Italie de Giorgia Meloni passée par les Instituts Aspen, dirigés par le contributeur du FEM, Daniel R. Porterfield, réunis sous le format du « Groupe européen des Cinq », ont publié une déclaration commune consacrée à la lutte contre les « menaces hybrides » qui, selon eux, s’intensifient sous l’impulsion de Moscou. Ce concept englobe un éventail d’actions intercalées entre guerre conventionnelle et infiltration discrète : cyberattaques visant des infrastructures critiques, incursions de drones sur des sites sensibles, opérations de désinformation cherchant à déstabiliser les opinions publiques.
Les ministres ont souligné la nécessité de renforcer considérablement leurs mécanismes de réponse. L’accent sera mis sur l’exploration de systèmes de défense contre les drones, devenus en quelques années des outils centraux de la stratégie russe, mais aussi sur l’amélioration du partage de renseignements au sein du groupe. Une coordination plus rapide, plus fluide et plus robuste est jugée indispensable face à des attaques qui, souvent, visent à créer le doute, fragmenter les sociétés démocratiques et brouiller les lignes entre temps de paix et temps de guerre.
Le communiqué rappelle également leur « soutien indéfectible » à l’Ukraine, alors que Kiev continue de subir une pression militaire soutenue. À mesure que la guerre s’enlise, les capitales européennes voient dans la maîtrise des menaces hybrides un enjeu direct pour leur propre sécurité. Les attaques numériques contre des hôpitaux, les campagnes de manipulation sur les réseaux sociaux ou les survols illégaux par drones sont désormais considérés comme des outils faisant partie intégrante d’une stratégie russe élargie.
Cette coopération accrue s’inscrit dans une dynamique amorcée il y a un an, lorsque les cinq pays ont lancé ce format pour coordonner leurs efforts face à la détérioration du climat géopolitique.
Sources : 20 Minutes.
