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De gauche à droite : Eric Sarlin, Alain Tronc, Tony Quagliatoni, Véronique Faure, Guillaume Bres et Vincent Mihélic. Photo : @Greg Fiori

Lyon : un dîner fondateur pour l’Union des droites de Savoie, prélude à l’Union des Droites au niveau national ?

Un dîner politique s’est tenu samedi 27 septembre à la Brasserie Georges, à Lyon, sous l’impulsion de Guillaume Bres. Le militant savoyard, qui a été proche du Rassemblement national et fait actuellement parti d’Identité-Libertés, parti de Marion Maréchal, y a présenté son projet de rassemblement : l’Union des droites pour la Savoie (UDS) qui a pour ambition de « rassembler toutes les sensibilités de la droite nationale et locale ». Plusieurs figures de la droite et de l’extrême droite savoyarde étaient présentes pour marquer leur soutien.

C’est dans le décor animé de la Brasserie Georges, haut lieu lyonnais de convivialité et de rencontres politiques, que Guillaume Bres a réuni ce samedi 27 septembre plusieurs figures de la droite savoyarde et au-delà. L’objectif affiché : officialiser la naissance de l’Union des droites pour la Savoie (UDS), un mouvement qu’il présente comme une alternative locale « fière, libre et enracinée », face à la division et à l’immobilisme.

« Nous partageons tous la même conviction : la Savoie mérite mieux que la division », a martelé Guillaume Bres dans un discours appelant à rassembler toutes les sensibilités de la droite, qu’elles soient nationales ou locales.

Aux côtés de Bres, Véronique Faure, vice-présidente de l’UDS, présidente de l’association de droite « Prendre deux temps d’avance », également membre de l’UDR a affiché son soutien à l’initiative. Éric Sarlin, ancien cadre du RN, aujourd’hui président du Front patriote rural, accompagné de son vice-président Alain Tronc, tous deux venus de Gap, ont également tenu à être présents à ce diner.

La mouvance Reconquête était également représentée par Tony Quagliatoni, ancien soutien de François Fillon qui adhère désormais aux idées d’Eric Zemmour et Vincent Mihelic, conseiller départemental de Reconquête Savoie à Chambéry. Ensemble, ils ont échangé sur la possibilité de dépasser les étiquettes partisanes pour créer un front commun.

Lors de ce dîner, Guillaume Bres a esquissé les grandes lignes de l’UDS qui entend « redonner de la fierté aux Savoyards », défendre les territoires et les familles face aux menaces de la mondialisation, et peser politiquement dans les échéances locales et départementales à venir. Bres et ses soutiens espèrent ainsi incarner une droite « déterminée et enracinée », capable de fédérer au-delà des clivages internes.

Si la création de l’UDS n’en est qu’à ses prémices, ce rendez-vous marque un premier jalon d’un projet politique qui pourrait redessiner les rapports de force à droite en Savoie, alors que se profile plusieurs échéances électorales d’ici 2028. L’UDS compte d’ailleurs se présenter aux municipales, aux départementales et aux régionales.

Le parti qui a pour objectif de« rassembler toutes les sensibilités de la droite nationale et locale » pourrait également être un prélude à l’Union des droites au niveau national. « Au niveau national, je pense que c’est en train de se faire aussi », nous a confié Guillaume Bres sans vouloir nous en dire davantage. Selon nos informations, Nicolas Dupont-Aignant président de Debout la France, serait d’ores et déjà séduit par une telle idée et l’interview de Marion Maréchal ce dimanche sur BFMTV, confirme cette tendance.

Véronique Faure espère, elle aussi, un élargissement de l’Union des Droites à tous les partis y compris Reconquête ou Identité-Liberté. Elle estime également que « cela va se faire au niveau national », même si « cela va prendre du temps ».

Vincent Mihelic, conseiller départemental Reconquête de Savoie souhaite que « les partis de droite qui le souhaitent s’unissent en vue des prochaines échéances électorales ». « En cas de dissolution, Reconquête présentera un candidat au premier tour des légilsatives et appelera à voter pour le candidat des droites au deuxième tour. »

Tony Quagliatoni appelle également de ses voeux « une union des droites ». D’autant plus qu’il travaille avec un ami, « sur un concept qui offrirait une opportunité exceptionnelle aux mouvements de droite. »

Eric Sarlin estime quant à lui que « c’est en rassemblant les partis de droite, en particulier ceux issus de la ruralité au plan national », qu’il sera possible « de construire un véritable avenir » pour les « communes reculées ».

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