Accusée par Delphine Ernotte et Sibyle Veil, Europe 1 fait face à une polémique médiatique. Dans un communiqué, Arnaud Lagardère dénonce des attaques « excessives » et défend l’intégrité de ses journalistes.
La tension monte dans l’audiovisuel français. Arnaud Lagardère, gérant de Lagardère Radio SCA, a répondu aux accusations portées contre Europe 1 par Delphine Ernotte-Cunci, présidente de France Télévisions, et Sibyle Veil, présidente de Radio France. Ces critiques, largement relayées par la presse, sont jugées « excessives » et révélatrices d’une « fébrilité surprenante » selon le dirigeant.
« Ces attaques traduisent une manœuvre grossière de victimisation, alors que l’heure devrait être aux explications après l’affaire Cohen-Legrand », affirme Arnaud Lagardère, en référence à la récente controverse médiatique.
La défense d’Europe 1 et de ses équipes
Au-delà de la polémique, le gérant de Lagardère insiste sur un point : les propos des deux présidentes mettent directement en cause « le travail et l’honorabilité » de tous les journalistes et collaborateurs d’Europe 1, une atteinte qu’il déclare « intolérable ».
Il rappelle qu’Europe 1 est une radio généraliste, soumise à des obligations légales de pluralisme. Son cadre conventionnel, renforcé lors de son autonomisation sous le contrôle exclusif d’Arnaud Lagardère en octobre 2023 – avec l’agrément de l’Arcom – serait même « plus exigeant que celui imposé aux concurrentes publiques et privées ».
Lagardère estime que « les collaborateurs d’Europe 1 font un travail remarquable, qui se traduit dans sa dynamique de redressement ». « Ce succès public est la meilleure réponse et ne saurait être terni par les accusations extravagantes de ses concurrents. »
Une bataille médiatique et politique
Cette riposte traduit un climat tendu dans le paysage audiovisuel français, où le rôle des médias publics et privés, leur financement et leur indépendance font régulièrement débat. Europe 1, en pleine recomposition éditoriale et stratégique, entend réaffirmer sa légitimité et la crédibilité de ses équipes face à des critiques venues du service public.
L’affaire illustre les rivalités croissantes entre médias concurrents dans un contexte marqué par la montée des polémiques autour du pluralisme et de la liberté d’expression
Source :
- Communiqué officiel d’Arnaud Lagardère – septembre 2025