La journaliste d’information Isabelle Pibouleau, invitée ce lundi 25 août sur CNews, est revenu avec émotion sur l’agression de son compagnon survenue dans un tram parisien le 22 au 23 août. Son récit saisissant dévoile la violence subie, les séquelles physiques et psychologiques, ainsi que son appel à la justice.
Sur le plateau de « L’heure des pros », Isabelle Pibouleau, journaliste à CNews, a été profondément marquée lorsqu’elle a évoqué l’agression sordide que son compagnon a subie entre la nuit du 22 et du 23 août, alors qu’il défendait la journaliste contre un individu violent dans une rame de tram à Paris. Elle s’est effondrée en larmes en racontant les souffrances qu’ils traversent. « Mon compagnon est sorti de l’hôpital Pompidou hier avec une vingtaine de points de suture », a-t-elle expliqué, précisant qu’il a été touché à la poitrine et au poignet, l’empêchant de marcher ou de s’allonger facilement. Sa convalescence devrait durer trois longues semaines.
Avec une sincérité bouleversante, Isabelle a confié son sentiment d’être en « pilotage automatique », totalement absorbée par la santé de son compagnon, et terrifiée à l’idée du moment d’accalmie, durant lequel elle risque de ressasser en boucle ce traumatisme.
Ce récit se fait écho à un traumatisme passé : en mai 2024, elle a elle-même été victime d’une agression sexuelle dans le 13ᵉ arrondissement de Paris. Bien que les blessures physiques aient été légères, le choc psychologique demeure vif. « La peur que j’ai ressentie vendredi soir est indescriptible. J’ai eu mal au cœur physiquement », confie-t-elle, évoquant une douleur physique causée par l’angoisse et l’effroi. Elle anticipe avec appréhension les semaines et mois à venir, redoutant une intensification du traumatisme mental.
La journaliste insiste également sur la portée émotionnelle de cet épisode pour leurs proches : sa mère, particulièrement, redoute pour sa fille. Imaginer que l’auteur des faits soit relâché ou que la tentative de meurtre ne soit pas reconnue par la justice est « insoutenable », confie-t-elle. Elle a tenu à souligner que cette agression n’a rien à voir avec son statut de journaliste à CNews ni avec une quelconque motivation raciste, malgré les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux.
Dans son récit, elle a rendu aussi hommage au courage et au sang-froid de son compagnon face à l’agresseur. « Son regard, je ne l’oublierai jamais de ma vie », confie-t-elle, la voix chargée d’émotion. Elle remercie chaleureusement toutes les personnes qui les ont soutenus — collègues, téléspectateurs, anonymes — ainsi que les secours, les policiers et les équipes médicales, saluant leur professionnalisme et leur humanité. Elle a conclu son témoignage sur un espoir : que la justice fasse enfin son travail dans toute son intégrité.
Source : CNEWS.