Le 14 août 2025, Moscou a interdit Reporters Sans Frontières en la classant parmi les « organisations indésirables ». Ce 18 août, le Quai d’Orsay dénonce une décision « consternante », symbole de la répression des voix critiques en Russie depuis l’invasion de l’Ukraine.

Cette mesure place RSF aux côtés de plus de 250 organisations internationales, dont Amnesty International et Greenpeace, déjà bannies par le Kremlin.

Selon la législation russe, ce classement expose toute personne travaillant avec RSF ou contribuant à son financement à des poursuites judiciaires, voire à des peines de prison.

La réaction de Paris ne s’est pas fait attendre. Dans un communiqué diffusé lundi 18 août, le Quai d’Orsay s’est dit « consterné » par la décision russe. « Cette décision s’inscrit dans la campagne de répression menée par les autorités russes à l’encontre de toute voix critique du pouvoir, au mépris absolu de la liberté d’expression et de la liberté de la presse », a dénoncé le ministère français des Affaires étrangères.

La diplomatie française appelle par ailleurs « à la libération immédiate et inconditionnelle de tous ceux poursuivis pour motifs politiques » et exhorte Moscou à respecter ses engagements internationaux en matière de droit à l’information.