Selon le préiosdnet Français , lors d’une visioconférence avec les dirigeants européens et Volodymyr Zelensky, Donald Trump a assuré qu’aucune négociation territoriale avec la Russie ne se ferait sans l’Ukraine. Deux jours avant son face-à-face avec Vladimir Poutine en Alaska, le président américain promet aussi un cessez-le-feu immédiat.
À 48 heures de la rencontre en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine, les capitales européennes s’activaient pour verrouiller leurs lignes rouges. Réunis en visioconférence le 13 août avec Emmanuel Macron, António Costa, plusieurs ministres européens et Volodymyr Zelensky, le président américain a tenté de rassurer ses alliés. Depuis le fort de Brégançon, Emmanuel Macron a rapporté que Donald Trump avait affirmé sa « volonté d’obtenir un cessez-le-feu » et garanti que « les questions territoriales qui relèvent de l’Ukraine ne peuvent être négociées que par le président ukrainien ».
Ce message répond à une inquiétude grandissante : celle de voir Washington sceller un accord territorial avec Moscou en l’absence de Kyiv. Selon le chef de l’État français, le locataire de la Maison-Blanche a également précisé qu’aucune discussion sur des échanges de territoires, comme le réclame la Russie, ne se tiendrait sans l’aval et la présence de l’Ukraine. Une position que l’Union européenne soutient fermement.
Donald Trump a par ailleurs proposé la tenue d’une nouvelle rencontre, après son tête-à-tête avec Vladimir Poutine, cette fois au format trilatéral incluant Volodymyr Zelensky. Les États-Unis se disent prêts à rejoindre les Européens dans la mise en place de garanties de sécurité, afin de surveiller le respect d’un éventuel cessez-le-feu et de maintenir la capacité militaire et diplomatique de Kyiv.
Côté ukrainien, le président Zelensky a salué les engagements verbaux de Washington, tout en exigeant des sanctions renforcées si Moscou refusait d’accepter un cessez-le-feu. « Les pourparlers de paix doivent s’accompagner d’une pression appropriée sur la Russie », a-t-il martelé, accusant Vladimir Poutine de minimiser l’impact des sanctions internationales alors qu’elles fragiliseraient en réalité son économie.
Sources : RTL, AFP