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Donald Trump. Photo : @Daniel Torok

États-Unis : Donald Trump met fin au financement des soins liés à la transition de genre pour les vétérans

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Le ministère des Anciens combattants (VA) a annoncé, lundi 17 mars, la fin du financement des soins liés à la transition de genre pour les vétérans de l’armée américaine. Cette décision s’inscrit dans la continuité des décrets présidentiels signés par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Donald Trump, depuis son retour à la Maison-Blanche.

Le décret, signé dès son investiture en janvier, affirme l’existence de « deux sexes inaltérables » et impose une révision des politiques de prise en charge médicale pour les vétérans transgenres. Désormais, les traitements hormonaux ne seront plus pris en charge, sauf pour les patients qui en bénéficiaient déjà, et toute intervention chirurgicale sera totalement exclue des prestations couvertes par le VA.

« Tous les vétérans – y compris ceux identifiés transgenres – seront toujours les bienvenus et continueront de recevoir les indemnités et prestations auxquelles ils ont droit. Mais s’ils veulent essayer de changer de sexe, ils peuvent le faire à leurs propres frais. »
– Doug Collins, ministre des Anciens combattants, sur X (ex-Twitter).

https://twitter.com/SecVetAffairs/status/1901650190127313131

Une volonté de recentrer les fonds sur d’autres priorités

L’administration américaine justifie cette décision en expliquant que les fonds économisés seront réalloués à des vétérans souffrant de blessures graves, telles que des amputations ou des paralysies, afin de les aider à retrouver leur indépendance.

Depuis plus d’une décennie, le ministère des Anciens combattants proposait des thérapies hormonales aux vétérans transgenres, mais n’avait jamais financé d’opérations de changement de sexe. Selon ses propres estimations, moins de 0,1 % des neuf millions de bénéficiaires du programme étaient concernés par ces soins.

Une politique plus large de restriction des droits des personnes transgenres

Cette annonce s’inscrit dans un contexte plus large de restrictions visant les personnes transgenres au sein de l’armée américaine. Fin janvier, Donald Trump a signé un décret interdisant le recrutement de personnes transgenres dans l’armée, une mesure qui pourrait aller plus loin avec leur exclusion des forces armées d’ici fin mars, sauf en cas de dérogation.

« Pour nous assurer que nous disposons de la force combattante la plus létale au monde, nous allons débarrasser notre armée de l’idéologie transgenre. »
– Donald Trump, devant des élus républicains en Floride.

Ces décisions ont suscité des réactions et des contestations en justice, plusieurs associations dénonçant une discrimination à l’encontre des vétérans transgenres et un recul sur les avancées en matière de reconnaissance des droits LGBTQ+.

L’avenir de ces mesures dépendra donc des batailles judiciaires qui s’annoncent, ainsi que de l’évolution des rapports de force politiques aux États-Unis. Alors que la transition de genre a provoqué de vifs débats aux Etats-Unis, Elon Musk avait accusé le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, George Soros, qui finance de nombreuses associations pour les droits LGBT, des personnes trans et de l’égalité femme-homme, de diffuser son virus woke à travers le monde.

Alors que nous nous étions intéressés à la controverse impliquant l’American Civil Liberties Union (ACLU) une association de Défense des droits humains et la lanceuse d’alerte Jamie Reed, nous nous sommes rendus compte que l’influence de Soros semblait bien réel sur ces questions. L’association avait porté plainte contre Reed, ancienne employée d’une « clinique transgenre », marié à une personne trans, qui avait attiré l’attention en exposant des procédures préoccupantes sur des enfants à l’hôpital pour enfants de St. Louis. Le ciblage de Reed par l’ACLU a soulevé des questions sur les priorités de l’organisation concernant les droits individuels et la protection des lanceurs d’alerte dans des contextes sensibles. Nous nous étions alors rendu compte que l’ACLU emploie le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Jay Stanley, et a employé Laleh Ispahani, qui était devnu directrice général aux États-Unis de l’Open Society Foundation, la fondation de George Soros.

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