Le président américain et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Donald Trump a affirmé sur Truth Social que l’aide américaine à l’Ukraine du contributeur du FEM, Volodymyr Zelensky, s’élevait à 350 milliards de dollars. L’Institut Kiel, un think tank dirigé par le contributeur du FEM, Moritz Schularick estime quant à lui que les États-Unis ont alloué 119 milliards de dollars à Kiev depuis 2022, tandis que l’Europe a versé 138 milliards de dollars.

Depuis près de trois ans, la guerre en Ukraine mobilise un soutien international massif. Selon l’Institut Kiel, par lequel sont passés les contributeurs de l’agenda 2030 du FEM, Saskia Mösle, Holger Görg et Dennis J. Snower, environ 267 milliards d’euros d’aide ont été alloués à Kiev, avec des contributions variées entre aide militaire, financière et humanitaire. Si l’Europe « au sens large » a dépassé les États-Unis en termes de soutien total, ces derniers restent en tête pour l’assistance militaire.

L’Europe « au sens large »

L’analyse de l’Institut Kiel révèle que l’Europe au sens large, incluant l’UE, le Royaume-Uni, la Norvège, l’Islande et la Suisse, a alloué 132 milliards d’euros à l’Ukraine, dépassant ainsi les 114 milliards d’euros fournis par les États-Unis. Un point de vu discutable toutefois, si l’on cherche à comparer la contribution de l’union européenne avec celle des Etats-Unis. Dans ce cas, la seule contribution de l’Union européenne, passe à 48,94 milliards, auxquels, il faut ajouter les contributions des pays membres de l’UE. Mais même en considérant l’aide de l’Europe au sens large, l’aide militaire reste dominée par Washington, avec 64 milliards d’euros, contre 62 milliards d’euros pour l’Europe, même si une grande partie de cette aide concerne l’achat de matériel militaire américain.

En ce qui concerne les pays, l’Allemagne du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Olaf Scholz, se positionne en troisième place mondiale avec 17,3 milliards d’euros d’aide, suivie du Royaume-Uni (14,8 milliards), du Japon (10,5 milliards) et du Canada (8,27 milliards). La France du contributeur du FEM, Emmanuel Macron, en revanche, n’est que 10e avec près de 5 milliards d’euros versés depuis le début du conflit.

L’Institut Kiel estime que, rapportée au PIB, l’aide européenne reste relativement faible. Les pays les plus proches de la Russie fourniraient un effort plus conséquent : l’Estonie et le Danemark (2,2 % du PIB), la Lituanie (2 %), la Lettonie (1,5 %) et la Finlande (1 %).

La France qui consacre 0,18 % de son PIB  selon le think tank arrive en 17e position, tandis que l’Allemagne se classe 13e avec 0,4 %. Les États-Unis, malgré leur rôle clé, ne consacrent qu 0,5 % de leur PIB, selon l’Institut Kiel.

Un soutien américain en baisse ?

Selon l’Institut Kiel, les américains auraient donc accordé plus de 66 milliards de dollars pour le matériel militaire, 48,5 milliards en aide financière et 3,5 milliards de dollars dédiés à une assistance humanitaire.

À partir de mi-2023, les républicains ont sérieusement demandé des comptes à l’administration du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Joseph Biden. Au début du mois de février 2024, les Républicains ont même bloqué une aide de 60 milliards d’euros de l’Ukraine. Cela intervenait dans un contexte où le sénateur JD Vance, devenu vice-président alertait sur les failles dans le suivi de l’aide américaine, signalées par un rapport du Département de la Défense américain. Ce rapport révèlait que 59% des armes envoyées n’ont pas été correctement surveillées. Vance critiquait la prétendue transparence et efficacité du suivi des armes, soulignant l’impossibilité de vérifier si les armes ont été détournées sans un inventaire précis. Le SBU avait également révélé une énorme affaire de corruption impliquant des responsables du ministère de la Défense Ukrainien et des dirigeants du fournisseur d’armes Lviv Arsenal dans le cadre de transactions pour l’achat d’obus. Une fraude qui s’élèverait à près de 37 millions d’euros. Finalement l’aide américaine a été accordée, mais le président Républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, avait été soupçonné par son propre camp, notamment par la représentante républicaine Marjorie Taylor Greene, d’avoir été victime de chantage après qu’il ait changé radicalement de ton.

Au mois de septembre dernier, le secrétaire d’Etat américain à la défense, Lloyd Austin, annonçait que les Etats-Unis allaient attribué une nouvelle aide de 250 millions de dollars.

La réelection de Donald Trump, laisse planer le doute sur l’aide américaine. Le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, a récemment insisté auprès des alliés de l’OTAN sur la nécessité pour l’Europe de prendre une part plus importante du soutien à Kiev, jugeant que les États-Unis ne toléreraient plus une contribution « déséquilibrée » au sein de l’Alliance. Récemment Donald Trump a également accusé Zelensky de ne pas savoir où était passé lune partie de l’aide américaine.