L’Offisa des Sports du 1er une association visant à promouvoir le tissu associatif du Premier arrondissement de Lyon a organisé la deuxième édition du Festival des Arts de la Danse, qui s’est tenue dimanche au Gymnase Duplat situé à la Croix Rousse. Cet événement a rassemblé une large diversité de styles, de participants et de spectateurs.
L’objectif principal du festival est de renforcer la collaboration entre les différents acteurs de la danse dans la région. « L’idée, c’est de découvrir ce que chacun et chacune propose, tout en travaillant ensemble », nous a expliqué Laurent Damon de l’Office. Ce principe s’étend également à l’organisation même de l’événement, avec la participation active de bénévoles, comme la contribution de la boxe populaire pour soutenir la logistique.
Une offre riche et variée
Le festival a offert un panel impressionnant de styles de danse : bachata, salsa, tango, swing, danse africaine, danse orientale, danse classique, modern jazz, et même des danses hollywoodiennes. Cette variété témoigne de la richesse culturelle et de la vitalité de la scène locale. Au total, 22 clubs de danse et 150 structures sportives ont pris part à cette édition.
Focus sur les talents locaux
Parmi les associations présentes, Shakti Danse a mis à l’honneur les danses indiennes, pakistanaises et bangladaises. « Notre objectif est de faire découvrir la culture de ces danses », précise Rafia Bon, professeure de danse pour l’association. Une chorégraphie Bollywood a ainsi séduit le public. Le reste de l’année cette association propose des cours dans la salle Diderot.
De son côté, Takamouv, une école de danse hip-hop fondée en 1998, a marqué l’événement par sa démonstration. « C’est la première école historiquement spécialisée dans les danses hip-hop à Lyon », souligne Ziks président de l’association. Avec plus de 20 cours hebdomadaires ouverts à tous les âges et tous les niveaux, Takiamu qui est situé au 4, rue de l’Arbre sec, continue de former et d’inspirer de nouveaux talents.
Un moment de partage et de découverte
Au-delà des démonstrations, le festival a également été un lieu de rencontre et de convivialité. « C’est un festival sympa, léger, où l’on peut venir danser tel que l’on est, découvrir d’autres individus, partager un bon moment », résume Nicolas Damon, le président de l’Offisa.
Cette deuxième édition du Festival des Arts de la Danse a confirmé la richesse et la diversité de la scène locale, tout en mettant en avant des valeurs d’inclusion et de coopération. Ce rendez-vous pourrait même prendre de l’ampleur et devenir un ball populaire.