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Le campus de Science Po Menton. Photo : @ChapsalImagina

Des drapeaux palestiniens déployés sur les façades de Sciences-po Menton et de l’Université de Strasbourg

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Un drapeau palestinien a été déployé ce mardi sur la façade du campus de Sciences-po Menton. La veille, une action similaire avait eu lieu sur un bâtiment de l’Université de Strasbourg. Les deux établissements ont déposé des plaintes à la suite de ces événements.

Des étudiants de Sciences-po Menton ont déployé ce mardi un drapeau palestinien sur la façade de leur campus. L’action a été accompagnée d’inscriptions sur les murs, avec des slogans tels que « Un an de résistance, un an de génocide ». Ce campus, spécialisé dans les enjeux méditerranéens et moyen-orientaux, a souvent été le théâtre de discussions sur des sujets géopolitiques sensibles.

Une étudiante de l’établissement a affirmé que cette initiative n’était pas directement liée à l’appel de Jean-Luc Mélenchon, le chef de La France insoumise, qui avait incité le public à déployer des drapeaux palestiniens le 8 octobre.

L’Université de Strasbourg également visée

La veille, l’Université de Strasbourg a connu une action similaire menée par des militants du comité Palestine Unistras. Un drapeau palestinien a été déployé sur l’un des bâtiments du site, qui était fermé au public en raison de travaux. La direction de l’université a rapidement fait retirer le drapeau et a déposé une plainte à la suite du blocage des accès, de l’installation du drapeau et des inscriptions sur les murs.

Réaction des établissements

Sciences-po Menton a souligné que le déploiement d’un drapeau sur sa façade enfreint ses règlements et qu’il a été retiré immédiatement. Une plainte a également été déposée concernant les tags apparus sur le campus. De même, l’Université de Strasbourg a déclaré que le drapeau avait été enlevé et qu’une plainte avait été déposée à la suite de l’incident.

Un contexte international tendu

Ces actions surviennent au même moment que les commémorations de l’attaque du Hamas du 7 octobre, qui avait causé la mort de 1 206 personnes et la captivité de 251 victimes. Dans la presse arabe, cette date symbolise une année de violence et de destruction, notamment pour la bande de Gaza. En réponse, Israël a en effet promis de détruire le Hamas, entraînant la mort d’au moins 41 965 Palestiniens, selon les données du ministère de la Santé du Hamas.

Ces événements, bien que locaux, s’inscrivent dans un cadre international tendu. Le conflit israélo-palestinien continue d’alimenter les débats et mobilise l’opinion publique, particulièrement dans les milieux étudiants, qui se mobilisent contre les violences continues à Gaza.

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