Alors que X (anciennement Twitter) a été suspendu au Brésil par le juge de la Cour suprême, Alexandre de Moraes, ancien ministre de la Justice du président de l’ex-président et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Michel Temer, Musk a annoncé le 31 août, la création d’un compte « Alexandre Files » dédié à « la publication quotidienne de données sur les crimes » de celui qu’il accuse d’être « un faux juge». Dans le premier volet des Alexander Files, le milliardaire revient sur une décision controversée de de Moraes, prise le 18 août dernier, justifiant plusieurs ordres qu’il avait précédemment qualifiés d’illégaux.
Dans cette décision, de Moraes expliquerait selon Musk, que toute personne tentant de dévoiler ses agissements ou ceux de ses complices doit être réduite au silence, sous prétexte de préserver la « démocratie ».
Le centre des accusations se focalise particulièrement sur un sénateur brésilien en exercice, Marcos do Val. De Moraes aurait accusé le sénateur do Val de diffamation suite à ses publications sur les réseaux sociaux, ce qui aurait conduit à une demande de blocage de tous ses comptes sur ces plateformes. Do Val aurait dénoncé le chef de la police fédérale brésilienne, Fabio Alvarez Shor, comme étant un exécuteur des ordres illégaux de de Moraes, « violant ainsi les droits humains des Brésiliens ». Cette accusation est perçue comme une tentative de museler la liberté d’expression et de réprimer les critiques à l’encontre du pouvoir en place.
D’après X, le sénateur do Val avait publié un message dans lequel il accusait Shor d’exécuter des mandats de perquisition illégaux, d’intimider des enfants, et de mener des actions inhumaines sous les ordres de de Moraes. Ce message, maintenant supprimé, aurait provoqué la réaction sévère de de Moraes, qui a ordonné le blocage des comptes du sénateur sur les réseaux sociaux, en violation des articles 5 et 220 de la Constitution brésilienne.
De Moraes aurait également considèré comme un crime la republication par le sénateur do Val d’une vidéo montrant des enfants prétendument victimes d’abus par la police fédérale. Selon de Moraes, le sénateur aurait commis une infraction en menaçant de révéler le comportement criminel des membres de la police fédérale agissant sous ses ordres.
En outre, de Moraes a trait critiqué do Val pour avoir déclaré qu’il enquêterait sur les pratiques de la police fédérale. De Moraes aurait qualifié ces déclarations d’intimidantes et a fait valoir que toute forme d’intimidation à l’encontre des personnes au pouvoir constituerait désormais un délit au Brésil.
Les révélations d’Elon Musk sur cette affaire ajoutent une dimension internationale à ce conflit, soulignant les préoccupations croissantes concernant les atteintes à la liberté d’expression et les violations des droits humains au Brésil. Les actions de de Moraes, selon Musk, reflètent une tendance inquiétante vers la répression politique et la suppression des voix dissidentes, alors que le réseau social du milliardaire a été suspendu, sous prétexte d’être prétenduement utilisé par des « groupes extrémistes et des milices numériques » pour propager des discours haineux et antidémocratiques, mettant en danger le climat politique brésilien. Musk accusé quant à lui le juge Alexandre de Moraes de s’être engagé dans une interférence électorale « sérieuse, répétée et délibérée » lors de la dernière présidentielle brésilienne, qui a vu la victoire du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Lula.
Le climat politique au Brésil, déjà tendu, pourrait être exacerbé par ces événements. La décision de de Moraes de restreindre les libertés fondamentales, en prétendant protéger la démocratie, soulève des questions cruciales sur l’équilibre entre la sécurité nationale et les droits individuels. Les observateurs internationaux et les défenseurs des droits de l’homme surveilleront de près les développements de cette affaire, même si la situation semble similaire dans d’autres régions du monde.