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De Moraes et Musk. Photo : STF et Wikimedia

Elon Musk accuse le juge Alexandre de Moraes d’avoir interféré lors de la dernière élection brésilienne

Dans un tweet posté dimanche 1er septembre, Elon Musk a accusé le juge Alexandre de Moraes qui vient d’interdire X (anciennement Twitter) au Brésil, de s’être engagé dans une interférence électorale « sérieuse, répétée et délibérée » lors de la dernière présidentielle brésilienne, qui a vu la victoire du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Lula. Le milliardaire a annoncé la création d’un compte dédié visant à révéler les « crimes » du « faux juges » brésilien.

Le juge Alexandre de Moraes du Tribunal fédéral suprême du Brésil, qui était l’ancien ministre de la Justice du président de l’ex-président et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Michel Temer, a ordonné la suspension du réseau social X (anciennement Twitter). Selon lui, X est utilisé par des « groupes extrémistes et des milices numériques » pour propager des discours haineux et antidémocratiques, mettant en danger le climat politique brésilien. En plus de la suspension de X, le juge Moraes a également ordonné le blocage des comptes de Starlink, le service d’Internet satllitaire de Musk. Quiconque tenterait de contourner le blocage via des VPNs s’exposerait à des amendes supplémentaires. 

Depuis avril, Elon Musk est également visé par une enquête judiciaire pour avoir réactivé les comptes suspendus par la justice brésilienne. Elon Musk s’est opposé à la censure voulu par le juge Moraes, à l’encontre de supposées « milices numériques » en faveur de l’ancien président Jair Bolsonaro. Il faut dire que lorsqu’il a repris Twitter, Musk semble avoir ouvert quelques cartons. Peu après son sortis les Twitter Files qui révélaient des rencontres régulières entre les services de renseignement américains et les anciens cadres de Twitter, en faveur du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Joe Biden et de nombreuses ingérences notamment sur les réseaux sociaux qui ont été confirmé la semaine dernière par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Mark Zuckerberg

Le milliardaire semblait également avoir quelques dossiers sur Moraes, puisqu’il prévenait hier sur X, que « Le peuple brésilien sera informé de ses crimes, peu importe combien il essaiera de les arrêter ».

Aujourd’hui, Musk ajoute qu’ « il existe de plus en plus de preuves que le juge factice Alexandre Moas s’est engagé dans une interférence électorale sérieuse, répétée et délibérée lors de la dernière élection présidentielle au Brésil ». « Selon la loi brésilienne, cela pourrait signifier jusqu’à 20 ans de prison. »

Le patron de X précise qu’il est « désolé de dire qu’il semble que certains anciens employés de Twitter aient été complices en l’aidant à le faire », preuve qu’il dispose d’informations à ce sujet. Lorsqu’il avait repris le réseau social, Elon Musk avait licencié une grande partie du personnel. Il s’est avéré que les Twitter Files ont révélé qu’une grande partie des cadres de Twitter avaient mis en place différents niveaux de censures sur le réseau social et avaient semblent-ils favorisé le candidat Biden, contre Trump lors des anciennes élections présidentielles, en lien avec lkes services de renseignements américains. 

Musk termine son tweet en affirmant que « Toute personne ayant des exemples ou des preuves à cet effet est priée de répondre à ce message ».

Parmi les réponses remarquables, on peut citer celle du journaliste d’investigation, David Agape, qui affirme avoir « couvert l’intégralité de l’élection de 2022 au Brésil ».

Il précise avoir travaillé sur les Twitter Files avec les journalistes à l’origine de l’enquête. « Nous avons découvert que Moraes recherchait des données des utilisateurs de Twitter qui avaient tweeté un hashtag en faveur des bulletins de vote papier, une demande de longue date de la droite brésilienne », ajoute-t-il. 

Agapé indique aussi avoir « travaillé sur la vérification des faits concernant le « Radiolão », une plainte déposée par la campagne de Jair Bolsonaro lors des élections de 2022, alléguant que le candidat Lula était favorisé dans la diffusion de la propagande électorale sur les radios du Nord-Est ». « Mon analyse indépendante a révélé un écart de temps significatif en faveur du PT sur les radios que j’ai analysées, avec jusqu’à une heure de plus d’insertion. Malgré ces conclusions, Moraes n’a pas seulement rejeté la plainte, mais il a également inclus Bolsonaro dans l’enquête sur les milices numériques. »

Le journaliste assure également avoir interviewé la semaine dernière l’un des conseillers les plus proches d’Alexandre de Moraes à la Cour électorale supérieure, qui lui aurait confirmé que « Moraes a persécuté la droite pendant l’élection ». « Ce cas confirme ce que nous avions déjà vu : plusieurs comptes de supporters de Bolsonaro ont été bloqués. »

Un autre internaute souligne que ce « De Moraes a été nommé à la Cour suprême par le président Michel Temer en 2017, contrôlé par Klaus Schwab et le Forum économique mondial ». « L’actuel président Luiz Inácio Lula da Silva est un ami proche de Klaus Schwab. »

Musk a annoncé la création d’un compte « Alexandre Files » dédié à « la publication quotidienne de données sur les crimes – selon la loi brésilienne – que le faux « juge » Alexandre de Moraes a commis ! ». « Le karma est une garce, mec », a commenté le milliardaire.

Aujourd’hui, il souligne que, « l’ordre donné par Moraes le 8 août à X est en violation directe de la loi brésilienne », mais les révélations devraient s’intensifier.

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