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Aya Nakamura sur le Pont des Arts à Paris, le 26 juillet. Capture d'écran : France Télévision

Aya Nakamura revient sur sa performance controversée à la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024

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Lors d’un live sur TikTok, réseau social membre du Forum économique mondial, Aya Nakamura a abordé ce dimanche 25 août,  les critiques et polémiques entourant sa participation à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. L’artiste, qui a interprété ses titres sur le pont des Arts aux côtés de la Garde républicaine, a exprimé son étonnement et sa déception face aux réactions négatives qu’elle a reçues.

Aya Nakamura, connue pour ses hits tels que « Djadja » et « Doudou », a révélé qu’elle ne s’attendait pas à de telles polémiques autour de sa performance. « Le protocole était intense. Mais le pire, c’est quand il y a eu les polémiques […]. Je ne m’y attendais pas du tout. J’étais chokbar », a-t-elle déclaré. Des artistes comme Matt Pokora et David Guetta ont publiquement manifesté leur déception de ne pas avoir été invités à se produire, suscitant davantage de débats sur les choix artistiques pour cette cérémonie.

Confrontée à la discrimination

Au-delà des critiques sur sa performance, Aya Nakamura a également abordé la question de la discrimination dont elle a été victime en tant qu’artiste noire. « Je suis une renoie. Je sais qu’il y a beaucoup de discrimination par rapport à nous », a-t-elle affirmé. Elle a également souligné les commentaires discriminatoires auxquels elle a dû faire face : « En tant qu’artiste femme noire, j’ai pris pour tout le monde […] J’ai eu affaire à des discussions où les gens me disaient “ah, tu es sensible ?’” Ben ouais. »

L’artiste a rappelé les attaques virulentes qu’elle a subies lorsque son nom a été évoqué pour la cérémonie, notamment de la part de l’extrême droite. Elle a évoqué une banderole offensante déployée par le collectif Les Natifs, qui disait : « Ici c’est Paris, pas le marché de Bamako ». En réponse aux critiques, Aya Nakamura a déclaré sur son compte X (anciennement Twitter) : « Vous pouvez être raciste mais pas sourd… C’est ça qui vous fait mal ! Je deviens un sujet d’état numéro 1 en débat […] mais je vous dois quoi en vrai ? Que dalle ».

Aya Nakamura égérie de l’élite mondialiste ?

Au mois d’avril, une vidéo a circulé sur les réseaux sociaux dans laquelle on pouvait voir Brigitte Macron, Hélène Mercier Arnault, épouse de Bernard Arnault, patron du groupe LVMH,, membre du Forum économique mondial et sponsor des JO de Paris 2024, en compagnie d’Aya Nakamura, qui est par ailleurs une grande amatrice de mode. Elle s’était rendue à l’édition 2024 du Met Gala qui s’est déroulé au Metropolitan Museum de New York le lundi 6 mai, portant une robe « Balmain », marque qui avait failli être rachetée par LVMH, avant d’être acquise en 2016 par le fonds qatari Mayhoola, dont le PDG est le contributeur du FEM, Rachid Mohamed Rachid. De plus, on vient d’apprendre que la beauté signée Balmain va être développée par le groupe Estée Lauder Companies , fondé par Joseph et Estée Lauder, dont le fils Ronald Lauder est le président du Congrès juif mondial, une fédération internationale de communautés et d’organisations juives.

Fière de sa performance et de sa collaboration

Malgré les controverses, Aya Nakamura se dit très satisfaite de sa prestation. « Franchement c’était trop bien. Je suis très fière de moi […]. On s’est vraiment amusés pendant les répétitions », a-t-elle confié lors de son live TikTok. La chanteuse a également exprimé sa surprise face au succès de sa collaboration avec la Garde républicaine. « Il y a quelques jours on a regardé la rediff, on s’est dit “ah ouais, banger !” » a-t-elle ajouté.

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