Les fichiers de l’Institut Robert-Koch (RKI) divulgués le 23 juillet dernier révèlent des courriers et des courriels échangés entre le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron, Jean-François Delfraissy et les autorités allemandes en 2020. Ces documents montrent comment les deux dirigeants français ont insisté pour harmoniser les mesures sanitaires entre pays afin d’obtenir une meilleure acceptation de la population.
La journaliste allemande indépendante Aya Velázquez, qui a examiné les 10 Go de documents du RKI, a partagé une découverte notable le 29 juillet. Parmi les documents fournis par une source anonyme, elle a trouvé une correspondance entre le RKI, le ministère fédéral allemand de la Santé et d’autres organismes gouvernementaux. Un des documents clés est une lettre signée par Emmanuel Macron, datée du 25 juin 2020. Dans ce courrier, le président français plaide pour une harmonisation des politiques sanitaires entre la France et l’Allemagne. Macron souligne que la normalisation internationale des mesures pourrait améliorer l’acceptation des restrictions par la population.
Courrier de Delfraissy du 25 octobre 2020
Aya Velázquez a également révélé un message envoyé le 25 octobre 2020 par le Pr Jean-François Delfraissy, alors président du conseil scientifique Covid-19. Juste avant l’annonce du deuxième confinement en France le 28 octobre 2020, Delfraissy aborde l’importance politique de l’harmonisation des mesures de restriction, notamment l’instauration d’un couvre-feu. Il argue que cela pourrait améliorer la perception de la situation par les citoyens et favoriser une meilleure acceptation des mesures.
Réaction de Florian Philippot
Les révélations de ces échanges ont suscité des réactions en France. Florian Philippot, président des Patriotes, a exprimé son indignation dans une vidéo publiée le 31 juillet 2024. Il critique vivement l’approche de Macron et Delfraissy, affirmant que leur principal objectif était l’acceptation des mesures par la population plutôt que leur efficacité. Philippot appelle à la création d’une commission d’enquête en France pour examiner cette affaire en profondeur.