Imtiaz Mahmood, ancien boxeur pakistanais, a publié un Tweet sur X ce dimanche 28 janvier, dans lequel il exprime ses critiques envers l’UNRWA, l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, suite aux accusations d’Israël quant à son implication présumée dans les événements du 7 octobre.
L’ancien boxeur, médaillé d’or aux jeux asiatiques de Bangkok en 1978 souligne l’importante présence de l’UNRWA à Gaza, avec « 13 000 employés », soit « un membre du personnel de l’ONU pour 114 réfugiés », une densité bien supérieure à celle observée dans d’autres contextes de crise, comme à Cox Bazar au Bangladesh, où « 1 550 employés de l’ONU assistent 1,24 million de réfugiés ».
Il compare le personnel de l’UNRWA à Gaza non seulement à celui d’autres missions de l’ONU mais également à celui de grandes institutions internationales, remarquant que l’UNRWA emploie « plus de personnel à Gaza qu’à Genève ou à New York », soulignant ainsi une allocation de ressources qui mérite examen.
Mahmood critique le rôle de l’UNRWA, qu’il perçoit comme étant au-delà d’une simple assistance humanitaire, allant jusqu’à accuser l’agence d’avoir un biais politique et de contribuer à perpétuer la situation de réfugié des Palestiniens. Il va jusqu’à qualifier l’UNRWA d’« entreprise palestinienne d’un milliard de dollars », insinuant que l’organisation a des intérêts dans le maintien du statut de réfugié pour les Palestiniens. « Ils ont besoin de réfugiés palestiniens pour exister. Si les Palestiniens obtenaient leur État, il n’y aurait plus de ‘réfugiés’, et le commerce et le flux d’aide financière cesseraient », assure-t-il.
Selon Mahmood, « Dans les premières années, l’UNRWA traitait les Palestiniens comme des clients plutôt que comme des réfugiés ». « Ils ont refusé d’installer les Palestiniens déplacés par le conflit (…) Cependant, au fil du temps, l’UNRWA a commencé à perdre des clients. Les réfugiés vieillissaient et décédaient. C’est à ce moment-là que l’UNRWA a élargi la définition des réfugiés palestiniens pour inclure tous les descendants des premiers réfugiés masculins. »
Il accuse également l’UNRWA de perpétuer le conflit » en créant de nouvelles générations de Palestiniens qui ne sont pas des réfugiés mais revendiquent le statut de réfugié « , rendant la » question des réfugiés insoluble ». « Le nombre de Palestiniens inscrits sur la liste de l’UNRWA augmente chaque année « .
L’ancien boxeur met en avant les programmes éducatifs de l’UNRWA, qu’il accuse de radicaliser les jeunes Palestiniens et de maintenir un climat de haine.
Mahmoud ajoute que « La fréquence croissante des publications de l’ONU sur Twitter concernant la situation palestinienne par rapport à d’autres conflits révèle une tendance distincte ». « Alors que la pression sur le Hamas se renforce, Antonio prend des mesures qui pourraient entraver l’éradication du Hamas. Les agences des Nations Unies mènent une campagne contre Israël, dirigée par ONU FEMMES qui a trahi silencieusement en fermant les yeux sur les viols massifs« .
D’après le Pakistanais, le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Antonio Guterres, « est de plus en plus paniqué à l’idée de ce qui pourrait être découvert une fois les dirigeants du Hamas interrogés et les pistes financières étudiées « . » Il est temps de poursuivre les Nations Unies en justice pour participation au terrorisme. Israël devrait monter un dossier et les Israéliens dont les membres de la famille ont souffert lors des attaques terroristes du 7 octobre devraient déposer une plainte contre l’ONU. «
Pour rappel, la présence de l’OMS après les inondations qui avaient frappé le pays, avait suscité des tensions politiques dans le pays.